Les rapports du Bilan commun de pays et de l’Evaluation finale de l’UNDAF 2014-2018 – deux rapports d’appui du système des Nations Unies au Togo – ont fait objet d’évaluation et de validation ce mardi à Lomé, a constaté une journaliste de Savoir News.
La rencontre a été présidée par Essohanam Edjeou (directeur de cabinet du ministère de la planification du développement) en présence de Khardiata Lo N’diaye (coordonatrice du système des nations unies au Togo).
Presque tous les représentants des agences du système des Nations Unies au Togo étaient aussi présents.
L’UNDAF est le cadre stratégique commun des activités opérationnelles du Système des Nations Unies (SNU) au niveau du pays. Il est conçu pour renforcer la coordination, la cohérence et la synergie des interventions des fonds, programmes et institutions spécialisées et garantir leur alignement sur les OMD, les conventions et instruments relatifs aux droits de l’homme des Nations Unies et les priorités des pays bénéficiaires.
Tout en s’alignant sur les priorités nationales définies dans la Stratégie de Croissance accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE)2013-2017, le gouvernement togolais, les agences des Nations Unies et leurs partenaires opérationnels ont ensemble identifié dans le cadre de l’UNDAF 2014-2018, les domaines d’intervention où les agences des Nations Unies présentent un avantage comparatif en mettant l’accent sur les complémentarités, les synergies et la programmation conjointe.
Trois domaines ont été ciblés dans le cadre de l’UNDAF 2014-2018 : (i) l’amélioration de la sécurité alimentaire, la résilience des communautés aux changements climatiques et l’accès des jeunes et des femmes à l’emploi, (ii) l’accès plus équitable des populations, notamment les plus vulnérables, aux services sociaux de base de qualité et (iii) l’amélioration des capacités institutionnelles et des acteurs à l’échelle nationale et locale pour la réduction des inégalités, la modernisation de l’Etat, la consolidation de la paix, la démocratie et la promotion des droits de l’homme.
Le rapport révèle donc la pertinence des différents programmes alignés sur les priorités nationales et leur efficacité au sein des communautés.
Par contre, comme recommandations, le document souligne la nécessité d’une synergie des actions ainsi que l’élaboration d’un programme conjoint entre le gouvernement et le système des Nations Unies dans le cadre du prochain UNDAF.
« Le rapport de l’évaluation de l’UNDAF que nous venons d’examiner, a établi le bilan de la contribution du système des Nations Unies pour l’atteinte des résultats de développement du Togo. La méthodologie utilisée a permis de manière objective de tirer des enseignements de sa mise en œuvre depuis janvier 2014 jusqu’à octobre 2017 et de formuler des recommandations pertinentes afin d’améliorer l’efficacité du prochain cycle (…). Bien que des efforts considérables aient été déployés pour la mise en œuvre des différentes politiques de développement, beaucoup reste encore à faire comme le révèle l’analyse de la situation du développement faite dans le bilan commun pays, qui nous renseigne sur les taux de croissance annuels moyens d’indicateurs associés aux cibles des ODD, et l’effet requis que nous sommes appelés à fournir, afin d’atteindre les différentes cibles à l’horizon 2030 », a longuement expliqué M.Edjeou.
« L’évaluation finale du plan cadre, conjointement conduite par le gouvernement et l’équipe pays dans la perspective de formulation du nouveau cycle de programmation est réalisée dans une double finalité : accroitre la redevabilité et l’apprentissage. Au plan de la redevabilité mutuelle, l’évaluation finale vise à rendre compte du bilan de la mise en œuvre du cycle de programmation finissant, en analysant la pertinence, l’efficacité, l’efficience et le durabilité des interventions et contributions des agences des nations unies au Togo », a précisé la coordonnatrice du SNU au Togo.
Le Bilan Commun de Pays (BCP) est l’instrument commun des Nations Unies pour identifier et analyser les problèmes clés de développement d’un pays. Il met l’accent sur les progrès du pays vers l’atteinte des OMD, les autres engagements et objectifs issus de la déclaration du millénaire, des conférences et sommets internationaux, y compris la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide publique au développement et les principes des droits humains.
« Le bilan commun de pays, est entrepris dans l’objectif de disposer des données sur le contexte national de développement, notamment sur la situation par rapport aux objectifs de développement durable (ODD) afin de nous permettre d’éclairer la définition de résultats stratégiques de haute qualité de notre contribution aux priorités nationales de développement », a ajouté Mme Khardiata Lo N’diaye. FIN
Chrystelle MENSAH
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