Les populations de Tové-Agbéssia et de Gbalavé, ont été fortement sensibilisées sur l’importance des actes de naissance aux enfants, lors d’une campagne menée par l’association Petite Sœur à Sœur (PSAS) Togo avec l’appui financier de l’Action Medeor et de la Coopération Allemande, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette sensibilisation vise à conscientiser les populations des deux localités sur l’importance de l’acte d’état civil dans la vie d’un citoyen et les amener par conséquent à adopter un comportement civique à travers l’établissement des actes de naissances à leurs enfants à la naissance.
Que ce soit à Tové Agbéssia ou à Gbalavé Avéno, la directrice exécutive de l’association PSAS, Mme Ama Yawo et la responsable de communication de l’association, Mme Marceline Létou Agossou ont à travers un sketch et causeries-débats, relevé l’importance de l’acte de naissance en tant que pièce d’identification de l’existence d’un individu. Elles ont déploré l’existence d’enfants sans actes de naissance dans ce 21ème siècle.
Les deux oratrices se sont appesanties sur la nature d’un acte de naissance et celui qui peut l’établir pour son enfant et le délai de son établissement.
Elles ont déclaré que, très souvent, les femmes pensent qu’en l’absence de leur mari, elles ne peuvent pas aller déclarer leur enfant à l’état civil, ce qui fait que pour les couples monoparentaux, l’enfant se retrouve sans pièce de naissance, par conséquent sans pièce d’identité. Les deux responsables de l’association ont également insisté sur le fait qu’en l’absence du père, la mère, les oncles, les grands-pères et les grands-mères peuvent aussi l’établir.
Elles ont également souligné que délai normal depuis la naissance de l’enfant jusqu’à l’établissement de l’acte de naissance est de 45 jours.
Mmes Yawo et Létou Agossou ont indiqué qu’au-delà de ce délai de 45 jours, les parents doivent recourir à la justice pour l’établissement d’un jugement supplétif tenant lieu d’acte de naissance.
Par ailleurs, elles ont parlé de l’importance de cet acte pour tout citoyen et souligné que les parents qui ne l’ont pas, à recourir à la justice pour son établissement.
Outre les échanges sur l’importance de l’acte de naissance dans la vie d’un citoyen, les oratrices ont également exhorté les enfants à l’obéissance et au respect non seulement des parents, mais aussi à toutes les personnes susceptibles de veiller à leur développement.
En rappel, l’association Petite Sœur à Sœur (PSAS) a été créée en 2009. C’est une association à but non lucratif qui œuvre pour la santé et le bien-être des enfants et des jeunes. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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