Une centaine de Journalistes (médias public et privé), chefs traditionnels, élus locaux, Agents de Santé Communautaires (ASC) et des membres des Comités de Gestion des Structures de Santé ont achevé vendredi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), quatre jours de deux ateliers différents de formation et d’imprégnation sur les stratégies à adopter pour la vulgarisation des dispositions contenues dans le code de la Santé publique du Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisées par l’Ong internationale Aimes-Afrique avec l’appui de ses partenaires, notamment Aktion Pit Togohilfe et le ministère allemand de la coopération, ces deux rencontres s’inscrivent dans le cadre de l’engagement des participants à œuvrer pour la vulgarisation du code de la Santé publique du Togo à travers diverses actions.
Il s’agit pour ces acteurs, de faire la promotion du code de la Santé publique du Togo et de les impliquer dans les activités d’éducation à la Santé.
Durant les quatre jours, les communicateurs (Vincent Kavegue et Géraldo Issidine) ont échangé avec les participants sur les expériences acquises lors des formations précédentes, les principes fondamentaux du code de la Santé publique du Togo, la spécialisation des Journalistes professionnels en Santé et comment animer des émissions de santé publique et jeux radiophoniques par la vulgarisation du code de la Santé publique du Togo.
Ils ont également reçu une bonne dose de notions sur les techniques des émissions de Santé publique pour la vulgarisation du code de la Santé .
Ils ont été également soumis à des activités pratiques à travers des sorties sur le terrain, suivies de réalisation des émissions radiophoniques.
Des chefs traditionnels, élus locaux, Agents de Santé Communautaires et membres des Comités de Gestion des Structures de Santé réunis ensemble, ont durant leur séjour, planché sur le rôle des acteurs pour l’atteinte des ODD, les techniques de promotion de la santé en milieu rural, péri urbain et urbain, les principes fondamentaux du code de la Santé publique du Togo, le montage et gestion des projets de Santé communautaire et les techniques d’animation des émissions de santé publique pour la vulgarisation du code de la Santé publique du Togo.
Ils ont également été soumis à des exercices pratiques sur le montage de projets communautaires.
Les deux rencontres ont pris fin par la restitution des travaux pratiques, des tests d’évaluation et la remise des attestations aux différents participants.
Près de 750 acteurs sont déjà formés pour la vulgarisation du code de la santé, suite à une série d’ateliers initiés par l’Ong Aimes-Afrique depuis trois années consécutives.
Farouze Kokou (directeur adjoint de l’Ong Aimes-Afrique) a encouragé les journalistes à véhiculer dans leurs rédactions et dans leurs communautés, les dispositions contenues dans le code de la santé publique du Togo, afin de les amener à un changement à travers les pratiques saines pour une meilleure santé des citoyens.
Dr. Michel Kodom (Président de l’Ong Aimes-Afrique) a de son côté, rappelé l’importance du rôle que ces différents acteurs notamment les Journalistes, les chefs traditionnels, les élus locaux, les Agents de Santé Communautaires et les membres des Comités de Gestion des Structures de Santé ont à jouer dans la promotion du code de la santé publique du Togo.
« Il leur revient aujourd’hui de jouer leur partition au sein de leur communauté, pour promouvoir les bonnes pratiques à la vulgarisation du code de la Santé publique du Togo », a rappelé Dr. Kodom aux journalistes, principaux maillons dans la chaîne.
Aussi leur a-t-il demandé de créer des plages sur leurs radios et dans les colonnes de leurs journaux.
« Nous avons noué un partenariat avec les radios communautaires dans toutes les préfectures, pour que les journalistes, dès leur retour de la formation sur le contenu du code et en technique de montage, organisent des émissions à travers des lectures du code avec des invités spéciaux, qui ne sont autres que les élus locaux, les agents de santé, les commissaires et magistrats, les Agents de santé Communautaires », a ajouté Dr. Kodom.
En rappel, l’Ong internationale Aimes-Afrique est spécialisée dans les activités médico-chirurgicales humanitaires.
Composée de médecins bénévoles, de spécialistes et chirurgiens, cette Ong apporte des services hospitaliers gratuits aux populations démunies des villages les plus reculés à travers l’Afrique. FIN
D’Atakpamé, Bolassi ATCHINAKLE
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