Les secteurs de la santé et de l’éducation sont à nouveau paralysés depuis mercredi par des mouvements de grève, a constaté l’Agence Savoir News.
A l’appel du Syndicat national des praticiens des hôpitaux du Togo (Synphot), les activités sont paralysées dans les centres de santé publics. Ce syndicat a appelé à 48 heures de grève.
Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé — le plus grand centre de santé de référence du pays — plusieurs agents n’étaient pas à leur poste jeudi en fin de matinée. Certains services étaient carrément fermés.
Aux services d’urgence, seuls les cas graves étaient pris en charge, en raison du service minimum. Même chose au bloc opératoire, au service traumatologie et à la maternité.
« La grève est très bien suivie depuis hier. Du côté du gouvernement, il n’y a pas encore de signaux », a déclaré à l’Agence Savoir News Prof. Atchi Walla (secrétaire général du Synphot).
Selon lui, le mouvement va se poursuivre tant que les revendications ne seront pas satisfaites.
Les agents du secteur de la santé exigent notamment une amélioration de leurs conditions de travail : l’équipement des hôpitaux et le recrutement du personnel. Ce secteur compte plus de 10.000 agents pour la plupart des contractuels.
Dans le même temps, les enseignants des écoles primaires et secondaires ont aussi déclenché depuis mercredi, une grève de 72 heures pour exiger notamment l’augmentation de leurs primes et indemnités.
Ils s’élèvent contre la relégation au dernier plan, au sein du nouveau cadre de discussions mis en place par le gouvernement, cette question des primes et indemnités.
Actuellement, les montants des primes varient entre 19 et 35% des salaires des enseignants.
Selon la Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET), ces primes doivent être portées à 50% des salaires pour tous les enseignants.
Précisons que le secteur de l’éducation est perturbé par des grèves répétées depuis le début de la rentrée en octobre. FIN
Edem Etonam EKUE
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