Des rapports d’études sur l’épidémio-surveillance au Togo et le Plan de Travail annuel (PTA) 2018 sont soumis à l’attention des acteurs impliqués dans la santé animale à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) depuis mardi pour validation, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Il s’agit d’un atelier de trois jours, organisé par le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à travers le projet TCP/TOG/3601 « Renforcement des capacités de surveillance épidémiologique du réseau d’épidémio-surveillance des maladies animales au Togo ».
La rencontre regroupe les membres du comité de pilotage élargi à des personnes ressources issues du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’hydraulique, du ministère de la Santé et de la Protection sociale, ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, de la société civile, du secteur privé, de l’université de Lomé et de la FAO.
Le projet TCP/TOG/3601 a pour objectif de sécuriser le cheptel et la santé publique à travers la diminution de la prévalence des maladies animales et de garantir les aliments d’origine animale sains pour la consommation.
La présente rencontre vise à valider les rapports d’études sur l’épidémio-surveillance au Togo et le plant de travail annuel 2018 du projet.
Il s’agit d’analyser et de valider les rapports d’études suivantes ; de diagnostiquer le fonctionnement du réseau d’épidémio-surveillance des maladies animales au Togo et d’améliorer les directives de surveillance des maladies animales prioritaires au Togo, l’organisation des interprofessions d’éleveurs existantes et du comité de défense sanitaire, le plaidoyer pour la mise en place d’un fond dans le budget national, le cadre institutionnel et juridique d’intervention dans le domaine de l’épidémiologie et le plan national de communication pour le renforcement de la prévention, la surveillance et de la riposte aux maladies à potentiel endémique au Togo.
Au cours des travaux, les participants essayeront d’apporter des contributions aux différents rapports d’études soumis à leurs appréciations avant de les valider.
Selon Ayéfouni Alé-Gohn-Goh (directeur général de l’Institut de Conseil et d’appui Technique/ICAT), le sous-secteur de l’Elevage est confronté à beaucoup de contraintes : « ces études vont pouvoir apporter des outils nécessaires devant permettre un meilleur pilotage du sous-secteur de l’élevage au Togo, surtout dans le domaine de l’épidémio-surveillance ».
La mise en œuvre de ces outils, permettra au Togo de relever le défi de l’autosuffisance en protéine animale, a-t-il souligné, exprimant au passage, la gratitude du gouvernement à la FAO pour ses efforts d’accompagnement du Togo dans beaucoup de domaine.
Le projet a démarré il y a un an et il y a une série d’activités qui ont déjà été menées sur le terrain, a pour sa part précisé Tabé Gnandi (assistant chargé du programme FAO-Togo).
Il a invité les participants à cet atelier à apporter leurs contributions pour améliorer ce rapport et à s’organiser pour que les activités soient réalisées dans les meilleurs délais. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
Savoir News, la Maison de l’Info