Les activités seront paralysées dans les centres de santé publics les 31 janvier et 1er février, suite à un préavis de grève du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot).
Cette décision du syndicat intervient, après les sit-in des 3, 24 et 25 janvier. Les agents du secteur de la santé, exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Pour les responsables du Synphot, le secteur de la santé est « sinistré ».
« Nous avons l’impression que le gouvernement ne nous écoute pas. Mais, nous espérons que la situation ne vas pas perdurer », a souligné Dr. Atchi Walla, secrétaire général du Synphot.
« Pour nous, il y a des problèmes urgents qui doivent connaître des solutions urgentes. Par l’exemple l’équipement des hôpitaux est une question urgente. Cette question doit être réglée dans l’immédiat. La question du statut du personnel non fonctionnaire officiant dans les hôpitaux est aussi une question urgente, parce que nous l’avons traîné », a-t-il précisé.
« On n’a pas besoin d’aller dans un groupe de travail pour décider de payer un nouveau scanner pour l’un des deux CHU de Lomé. On n’a pas besoin d’aller dans un groupe de travail pour décider de payer un respirateur pour la réanimation polyvalente du CHU Sylvanus Olympio », a ajouté Dr. Walla. FIN
Edem Etonam EKUE
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