Des femmes seront dans les rues de Lomé le 20 janvier, après une marche prévue samedi prochain, a annoncé la coalition de l’opposition lors d’une conférence de presse tenue ce lundi.
En résumé, les 14 partis politiques de ce regroupement, ont prévu deux manifestations : une marche samedi prochain, et une autre exclusivement réservée aux femmes le 20 janvier.
La semaine prochaine, les leaders de cette coalition se rendront à Sokodé, Bafilo et Mango. Ils ont indiqué avoir projeté des manifestations les 10, 11 et 12 janvier dans ces trois villes, mais interdites par les autorités.
Par ailleurs, la coalition est largement revenue sur le message de vœux du nouvel An du chef de l’Etat, ainsi que sa main tendue pour le dialogue.
Elle a « dénoncé avec vigueur, la duplicité du régime cinquantenaire qui, tout en marquant son adhésion au dialogue, hésite à prendre toutes les mesures d’apaisement permettant de créer un climat de confiance propice à des discussions sereines et continue de poser des actes de provocation à l’endroit de l’opposition ».
La coalition a « réaffirmé sa disponibilité pour un dialogue sous la double médiation guinéenne (pour les mesures d’apaisement) et ghanéenne (pour les discussions proprement dites) ».
Le Togo traverse une crise depuis plus de quatre mois, avec des séries de manifestations de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger. Certains leaders de cette coalition exigent également le départ de Faure Gnassingbé.
Le dialogue annoncé depuis début novembre, peine à démarrer. Aucune date n’a d’ailleurs été fixée.
Outre les mesures d’apaisement exigées par l’opposition avant le début des pourparlers, les deux parties sont également à couteaux tirés sur la présence ou non d’un médiateur à ces discussions. FIN
Junior AUREL
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