Le Togo est fortement secoué depuis plus de quatre mois, par une nouvelle crise, avec des manifestations répétées de la coalition de 14 partis politiques de l’opposition. Comme bilan: au moins 14 morts (dont deux militaires lynchés), plusieurs blessés et des édifices publics et maisons privées saccagés et incendiés.
Au plan économique, le pays a également reçu un grand coup, selon des grands économistes.
Les 14 partis politiques de la coalition de l’opposition qui manifestent depuis août dernier, exigent notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Ils réclament également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations.
Pour l’instant, le dialogue annoncé depuis début novembre par le gouvernement, peine à démarrer.
La coalition était encore dans les rues cette semaine : mercredi, jeudi et samedi. Jeudi, la marche a été dispersée, les manifestants n’ayant pas respecté la décision prise de commun accord par les organisateurs et les autorités, selon le ministère de la sécurité.
Bilan : au moins 12 blessés (dont 5 cas graves) et une quinzaine d’arrestations, selon l’opposition.
« Avec ces soubresauts politiques que nous vivons, que 2018 soit la bonne solution », a souhaité le ministre de la sécurité, le colonel Yark Damehame, reçu sur New World TV.
« Que les togolais s’entendent, car il ne sert à rien de marcher. On peut s’asseoir, discuter et trouver la bonne solution pour notre pays », a-t-il souligné, avant de préciser : «Mais, n’allez pas demander ce qu’il ne faut pas demander ».
A tous les togolais, le ministre a souhaité une « bonne et heureuse année ».
« Je souhaite la paix et la sécurité pour notre pays. La sécurité dans toutes ses dimensions », a-t-il insisté.
« C’est le dernier jour de l’année. Je demande à nos compatriotes de faire beaucoup attention et surtout de respecter le code de la route », a-t-il ajouté. FIN
Edem Etonam EKUE
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