Des milliers de togolais battaient encore le pavé ce samedi à Lomé, troisième jour de manifestation de la semaine à l’appel de la coalition de l’opposition, a constaté l’Agence Savoir News.
Partis des trois points de rassemblements traditionnels de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, les manifestants sillonnaient des artères de la capitale togolaise, avant de chuter à Sancta Maria (en bordure de mer), conformément à l’itinéraire.
Jeudi, la marche a été dispersée à Deckon, les manifestants voulant chuter à cet endroit. Ils l’avaient déjà fait la veille et le ministre de la sécurité les a mis en garde.
Douze blessés (dont 5 cas graves) ont été enregistrés et une quinzaine de personnes interpellées, selon l’opposition.
« A Accra, nous avons reçu la confirmation de la poursuite de la médiation ghanéenne », a affirmé à l’Agence Savoir News Jean Pierre Fabre (chef de file de l’opposition).
Selon lui, la « mobilisation va se poursuivre » sur le terrain.
Les 14 partis politiques de la coalition de l’opposition qui manifestent depuis août dernier, exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Ils réclament également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Annoncé depuis début novembre, ce dialogue peine à démarrer. Outre les mesures d’apaisement exigées par l’opposition, les deux parties sont à couteaux tirés sur la présence ou non d’un médiateur à ces discussions. FIN
Junior AUREL
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