« La diplomatie togolaise s’est attelée avec énergie et habileté à répondre aux préoccupations les plus épineuses du continent », a déclaré Robert Dussey (chef de la diplomatie togolaise) dans une interview à l’Agence Savoir News, dressant le bilan des activités menées par son département cette année.
Lisez.
Savoir News : Monsieur le Ministre, comment se porte aujourd’hui votre département ministériel ?
Robert Dussey : Merci pour l’intérêt que vous portez à la diplomatie togolaise en cette fin d’année 2017.
Ici au Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, chaque année est un nouveau challenge pour tout le personnel, particulièrement sur le plan du développement socioéconomique de notre pays. Il faut savoir que chaque année, nous sommes soumis à une obligation d’excellence et de résultats.
Heureusement, à l’heure où je vous parle, la diplomatie togolaise se porte bien ! Vous pouvez le constater vous-même !
Nous sommes à la fin de l’année. Quel bilan dressez-vous après douze mois d’activités à la tête de votre département ?
Ce fut une année particulièrement chargée pour la diplomatie togolaise, et au cours de laquelle le personnel a vu ses obligations de résultats s’accroître.
Evidemment, le Président Faure Gnassingbé dirige depuis le 4 juin dernier, la CEDEAO avec un agenda axé sur les grands défis sécuritaires, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que la réforme de notre communauté sous régionale.
Le Chef de l’Etat s’est donc engagé à faire de la CEDEAO des peuples, une réalité par la libre circulation des biens et des personnes, sans oublier les défis sécuritaires dans notre zone. Là-dessus, il a effectué des visites de terrain, et des visites dans plusieurs pays de la CEDEAO pour faire avancer de façon pragmatique et concrète l’ensemble des chantiers (Mali, Libéria, Guinée-Bissau).
Les 12, 13 et 14 octobre dernier, le Président Faure Gnassingbé a présidé avec succès la Conférence régionale sur la situation sécuritaire dans le sahel et en Afrique de l’ouest. Le Togo a dirigé la première session du Conseil d’Association dans le cadre de l’Accord d’Association entre la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la République Islamique de Mauritanie, le 27 octobre dernier, puis conduit également la mission d’évaluation de la CEDEAO les 1er et 2 décembre 2017 à Bissau.
C’est donc sous le leadership du Président de la République, que le Togo a dirigé les travaux de la 52ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenue à Abuja au Nigéria, le 16 décembre 2017.
Cette dernière session a d’ailleurs marqué plus d’un observateur dans la mesure où elle a donné un signal fort pour les réformes structurelles et institutionnelles de la CEDEAO…
Aussi, voudrais-je vous rappeler que sous l’impulsion du Président de la République, les frontières terrestres entre le Togo et le Ghana sont ouvertes 24H/24 depuis juillet 2017, à la grande satisfaction des populations. Cela est une réelle preuve de son engagement pour une CEDEAO des peuples.
Dans la même dynamique, vous aviez assisté aux manifestations de la deuxième édition «la semaine de l’intégration africaine» les 23 et 25 mai 2017.
Notre pays a accueillit plusieurs réunions sous-régionales du Conseil de l’Entente qu’il préside depuis juillet 2016, et a également dirigé les travaux de la première session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur les transports, les infrastructures transcontinentales et interrégionales, l’énergie et le tourisme. Aussi, la deuxième édition du «Printemps de la coopération germano-togolaise» s’est elle tenue du 2 au 5 avril dernier à Lomé, et a permis aux politiques et hommes d’affaires Allemands, Maliens, Nigériens, Burkinabés et Togolais d’élargir leurs champs d’investissements.
En avril 2017, le Togo a présidé le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA. La diplomatie togolaise s’est attelée avec énergie et habileté à répondre aux préoccupations les plus épineuses du continent…
Dans ce sens, le Togo garde le cap dans son engagement total dans le maintien de la paix par les Nations-Unies et la lutte contre le terrorisme.
A ces actions, s’ajoutent les visites d’Etat (aux couleurs très économiques) du Président de la République, en Zambie, au Rwanda, en Egypte, en Ethiopie, au Nigéria, mais aussi, le forum de l’AGOA qui fut également un événement majeur pour l’expansion économique du Togo.
Le Chef de l’Etat a aussi prit part au 27ème sommet Afrique-France pour «le partenariat, la paix et l’émergence» à Bamako, et au Sommet UA-UE à Abidjan.
Enfin, le Togo a eut le mérite d’avoir fait adopter un projet de résolution sur les économies nouvelles bleue et verte lors de la 34ème Conférence Ministérielle de la Francophonie tenue les 25 et 26 novembre 2017 à Paris.
Sûrement tout n’a pas été rose. Quelles sont les difficultés rencontrées durant ce parcourt ?
Le listing des difficultés n’est pas ce que les togolais attendent de nous, bien au contraire, des solutions, des résultats sur le plan du développement socioéconomique. FIN
Propos recueillis par Junior AUREL
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