Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes, quand ils tentaient de chuter à Déckon, au lieu de Sancta Maria, en bordure de mer.
Partis des trois points de rassemblements traditionnels de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, les manifestants ont sillonné des artères de la capitale togolaise, avant de chuter à Déckon (au centre ville).
Ils ont été dispersés, quand les premiers responsables de ce regroupement, voulaient démarrer leurs interventions à ce grand carrefour.
Mercredi, les manifestants avaient déjà chuté à Deckon pour un petit meeting animé par Jean Pierre Fabre (chef de file de l’opposition).
Dans la soirée, le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame a rendu public un communiqué, mettant en garde les manifestants en leur demandant de respecter « scrupuleusement » l’itinéraire défini de commun accord avec le gouvernement.
« Tant qu’ils ne respecteront pas l’ordre, ils seront dispersés », a martelé le ministre lors d’une conférence de presse jeudi soir à son cabinet.
« Il n’est pas question de faire de meeting à Deckon », a-t-il souligné, cet endroit étant un « centre commercial ».
Précisons que la coalition de l’opposition a prévu marcher également samedi prochain.
La coalition de l’opposition qui manifeste depuis août dernier, exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition réclame également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Annoncé depuis début novembre, ce dialogue peine à démarrer. Outre les mesures d’apaisement exigées par l’opposition, les deux parties sont à couteau tiré sur la présence ou non d’un médiateur à ces discussions. FIN
Junior AUREL
Savoir News, la maison de l’info