Les directeurs centraux et régionaux, les chefs de division, de section et cadres des différents ministères ont entamé ce lundi à Lomé dix jours de conclave axé sur l’appropriation des nouveaux outils en matière d’élaboration des politiques et programmes de développement, a constaté une journaliste de Savoir News.
Les travaux ont été ouverts par Etsri Homevor (secrétaire général du ministère de la planification) en présence de . Mactar Fall (représentant résident adjoint du Programme des nations Unies pour le Développement/PNUD).
Cet atelier organisé par le PNUD en partenariat avec le ministère de la planification du développement, a pour but d’outiller les différents acteurs sur les nouvelles exigences en matière de développement en prenant en compte les besoins réels des populations quant au choix des différents changements à faire.
Ainsi, du 20 au 24 novembre, les participants vont se familiariser avec les exigences de la « théorie du changement » qui constitue aujourd’hui un important outil en matière de développement.
« La théorie du changement est une analyse du processus de changement en prenant en compte les politiques et les programmes et surtout la façon dont ces politiques et programmes contribuent au changement souhaité sur avis de la population. Avec l’appropriation de cette théorie, la façon dont les gens planifient va devoir changer », a expliqué Mamadou N’Daw (expert du bureau régional du PNUD).
Du 27 novembre au 1er décembre, ces experts vont se familiariser avec un second outil de planification du développement le « Rapid Integrated Assessment » (RIA) et les méthodes de priorisations des ODD, instrument qui leur permettra d’appliquer la théorie du changement à des cas concrets de programmes et politiques de développement.
« Il est apparu utile de renforcer les capacités des acteurs pour l’application de la théorie du changement dans le cadre de l’actualisation des politiques sectorielles et de la planification basée sur les ODD. Ces deux ateliers visent à renforcer les compétences d’un pool de formateurs nationaux sur le processus de planification du développement basée sur les ODD et sur la théorie du changement », a précisé M. Homevor.
« Ainsi, ces deux formations donneront-elles l’opportunité, dans le contexte actuel de l’élaboration du Plan National de Développement et de l’alignement des politiques sectorielles sur les cibles priorisées des objectifs de développement durables, de parfaire les documents stratégiques afin de s’assurer que les vrais problèmes sont identifiés, que les bonnes solutions sont proposées et que les stratégies adéquates sont adoptées », a souligné pour sa part le représentant résident adjoint du PNUD.
« Elles permettent également dans le court et moyen terme, de faire une mise en œuvre efficace, un suivi adéquat et une évaluation instructive et bénéfique des projets, programmes et politiques », a-t-il ajouté.
Selon les participants, s’approprier ces deux instruments va renforcer les techniques et méthodes d’élaboration des stratégies de développement tout en permettant d’inclure davantage les populations.
« Pour ma part, je pense que la théorie du changement constitue un apport aux outils déjà existants dans l’élaboration des politiques publiques de développement à l’endroit des populations. Il nous faut aujourd’hui changer de mentalité et être ambitieux et réaliste à la fois », a confié Mme Alima Issifou épouse Birregah (chargée de programme au secrétariat technique de la DSRP). FIN
Chrystelle MENSAH
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