Des partisans de la coalition de l’opposition sillonnaient les rues de Lomé ce samedi pour la troisième journée consécutive, a constaté l’Agence Savoir News.
A l’appel des 14 partis politiques de ce regroupement, ces manifestants, munis pour la plupart de branchages, scandaient des slogans hostiles au gouvernement.
« Personne ne sera fatigué dans cette lutte. Nous irons jusqu’au bout », lance une manifestante, vêtue de tee-shirt rouge, frappé d’un cheval blanc, logo du Parti Nationaliste Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam.
Aux environs de 15H, tout le boulevard du 13 janvier était pris d’assaut par les manifestants, partis de trois points de rassemblement.
Ils doivent tous chuter devant l’Hôtel Sancta Maria, en bordure de mer pour le « traditionnel » meeting.
La coalition de l’opposition qui appelle à des manifestations de rues depuis environ trois mois, exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Elle réclame également la libération de toutes les personnes incarcérées dans le cadre des manifestations. Certains leaders de ce regroupement exigent aussi le départ du président Faure Gnassingbé.
Des tractations sont menées depuis mardi dernier pour l’ouverture d’un dialogue. La communauté internationale (notamment les Etats-Unis, la France, la Francophonie, la Cédéao et l’Union africaine) a appelé à plusieurs reprises, le pouvoir et l’opposition à se retrouver autour d’une table.
Précisons que les manifestations ont déjà fait 14 morts (dont deux militaires lynchés) et plusieurs dégâts matériels notamment à Sokodé et à Mango (nord). FIN
Junior AUREL
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