Le secteur de l’éducation sera paralysé les deux premiers jours de la rentrée, décision prise par la «base» de la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) à l’issue des assemblées générales synchronisées ce samedi. Initialement prévue le 25 septembre, la rentrée scolaire a été repoussée au 2 octobre.
Les enseignants exigent leur statut particulier avant le début des cours, comme l’a promis le gouvernement.
« Nous avons mis fin à nos grèves en mars dernier, parce que le gouvernement nous a promis notre statut particulier avant cette rentrée. Est-ce que ce statut particulier est adopté ? Pas de cours à la rentrée », a martelé un enseignant en colère.
Les fédérations auraient proposé un moratoire de deux semaines, afin de poursuivre les discussions avec les ministres en charge de l’éducation, mais la « base » a refusé, a expliqué Atsou Atcha, coordonnateur de la CSET.
Par ailleurs, les enseignants n’ont pas également apprécié la manière dont l’augmentation de la prime unique a été annoncée par le gouvernement, a-t-il souligné.
Le gouvernement « décide d’augmenter la prime unique de 5.000 F.CFA en plus des efforts déjà consentis en mars dernier », avait souligné le Premier ministre vendredi, avec les différents acteurs du secteur de l’éducation.
Cette mesure, a-t-il précisé, vise à « prouver sa bonne foi et sa détermination à créer les conditions d’une année scolaire paisible, sereine et fructueuse pour tous les acteurs ».
La CSET exige également le « règlement définitif du problème de la CNSS » (Caisse nationale de sécurité sociale).
Elle demande également « l’annulation des mutations punitives, résolution du problème des normaliens et l’intégration des enseignants volontaires par un concours spécial ». FIN
Edem Etonam EKUE
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