Les partisans de la coalition de l’opposition ne battront plus le pavé mardi, mercredi et jeudi, mais la journée de vendredi sera décrétée « Togo mort », indique un communiqué de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition.
Ces partis « invitent les populations sur toute l’étendue du territoire national à cesser toute activité professionnelle et économique et à se recueillir en mémoire de nos martyrs » vendredi, précise le communiqué publié dimanche soir sur les réseaux sociaux.
Le mercredi, il est prévu une « conférence de presse pour commémorer la date anniversaire du vote de la Constitution de 1992. Les autres jours de la semaine seront consacrés à la visite aux populations éprouvées par les répressions », souligne le texte dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
La coalition « invite les populations à rester mobilisées pour les actions décisives qu’elle annoncera pour la semaine du 02 octobre ».
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a invité samedi, le pouvoir et l’opposition togolaise « à s’engager dans un dialogue constructif » pouvant déboucher sur un « accord ».
Le patron de Nations Unies s’est entretenu (en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York) samedi avec le Premier ministre togolais Selom Komi Klassou.
Les manifestations de l’opposition depuis le 19 août, ont déjà fait quatre morts, selon un bilan officiel.
La coalition de l’opposition exige le retour à la constitution de 1992 et le départ du président Faure Gnassingbé.
Les députés de l’opposition ont boycotté lundi dernier, le vote d’un projet de révision constitutionnelle. Ce texte qui instaure la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours ne pourra pas passer, faute des 4/5 des députés.
Cette situation ouvre la voie au référendum, le quorum des 2/3 ayant été atteint, avait précisé le ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi. FIN
Edem Etonam EKUE
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