Au moins deux militaires burkinabè ont été blessés samedi dans le nord du Burkina Faso, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur un engin explosif artisanal, a-t-on appris de source sécuritaire.
« Un véhicule militaire a sauté ce matin sur la route de Djibo (nord), après avoir roulé sur un engin explosif improvisé », a indiqué à l’AFP cette source sécuritaire.
« Au moins deux soldats ont été blessés », a-t-il ajouté. Une autre source sécuritaire a parlé de « 4 à 6 blessés légers ».
Le véhicule, qui transportait des éléments du Groupement des forces antiterroristes (Gfat), se rendant sur le camp de réfugiés maliens à Mental, dont le poste de sécurité a été incendié dans la nuit de vendredi à samedi, a expliqué un responsable administratif joint à Djibo.
Cette attaque du camp de réfugiés, menée par des « individus armés et non identifiés », n’a occasionné « que des dégâts matériels », a-t-il dit.
Frontalier du Mali et du Niger, le nord du Burkina est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis 2015.
Trois personnes, dont un imam, ont été tuées à la mi-septembre par des individus armés et non identifiés dans deux localités du nord du Burkina, près de la frontière malienne.
Le 18 août, trois militaires burkinabè avaient été tués à Inata, dans le nord du pays, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur « un engin improvisé.
Ansarul Islam, un groupe jihadiste actif dans le nord du Burkina Faso, avait revendiqué plusieurs attaques contre l’armée burkinabè ces derniers mois, dont une qui a fait 12 morts dans les rangs des militaires en décembre 2016.
Le 13 août dernier, un commando de deux assaillants a tué 19 personnes et fait 21 blessés en plein coeur de Ouagadougou, après une précédente attaque dans la capitale qui a fait 30 morts et 71 blessés.
L’attaque, qui n’a jusqu’ici pas été revendiquée, a été perpétrée par deux assaillants armés de kalachnikovs. Ces assaillants n’ont pas été identifiés.
SOURCE : AFP