Le deuxième colloque scientifique international a été officiellement ouvert lundi à Kara (Nord) par Octave Nicoué Broohm, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, en présence de Pr Komla Sanda (président de l’université de Kara), a constaté l’Agence Savoir News.
Organisé par l’Université de Kara, ce colloque se veut un cadre de réflexion sur la question de la recherche universitaire dans sa diversité (comme un facteur beaucoup plus que comme une variable) dans la lutte pour l’émergence de l’Afrique.
Il s’agit d’aborder la problématique générale du développement endogène et exogène de l’Afrique, dans un contexte où la mondialisation dans son processus de mise en œuvre, nécessite la participation effective de tous les acteurs de développement dont les universités et les centres de recherche.
Les participants à cette rencontre scientifique sont des enseignants chercheurs venus de l’espace CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) et ils auront à réfléchir sur le thème « la recherche en Afrique : retro-vision et vision pour l’émergence du continent ». Un accent sera mis sur le sous-thème » le massacre de Pya –Hodo en pays Kabyè (nord-Togo) 60 ans après, les leçons d’un passé qui ne passe pas ».
Selon le ministre, ce colloque est « un portail des sciences, un carrefour de croisement des idées et d’échange d’expériences ». Et le thème est une invite à une sorte d’ »état des lieux de la recherche en Afrique ».
« Il s’agit d’un bilan prospectif, s’inscrivant dans une dimension temporelle, dans une dialectique historique, le champs de la recherche universitaire se posant comme un mécanisme qui prend à témoin les réussites et les échecs du passé pour envisager l’avenir.
De son côté, professeur Komla Sanda (président de l’université de Kara), a déclaré qu’ »aucun pays au monde n’a pu opérer une véritable transformation sociale économique et culturelle sans le précieux apport de la recherche scientifique et technologique »
Pour lui, les questions soulevées par le thème du colloque sont pertinentes et d’actualité. Et l’une des pistes de réflexions pourrait être : « quelle perception les chercheurs, les décideurs, les opérateurs économiques et la société dans son ensemble ont-ils de la contribution des activités de recherche dans l’avènement de la transformation sociale et économiques du continent »
Les travaux seront essentiellement des panels, conférences, communications et posters. Et prendront fin par une visite du site des martyrs de Pya-hodo.
De Kara Peter MALOUMBA
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24