Les ministres de la sécurité et de l’administration territoriale ont rendu public ce mardi, un communiqué conjoint dans lequel, ils ont précisé les villes et itinéraires « retenus de commun accord » avec l’opposition pour les marches des 6 et 7 septembre.
Plusieurs partis de l’opposition dont CAP 2015 et le Groupe des Six ont appelé à des marches ces deux jours dans diverses localités du pays.
Selon Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordonnatrice de CAP 2015), les manifestations se dérouleront sur l’ensemble du pays.
« Il s’agit d’une manifestation nationale qui doit couvrir toute l’étendue du territoire nationale. Nous avons rempli les formalités qu’il faut. Nous avons tout fait pour convaincre l’autorité d’accepter que la manifestation ait lieu comme nous le voulons. Mais l’autorité se met en posture d’interdiction de cette manifestation dan s certaines préfectures », a-t-elle déclaré ce mardi sur radio victoire Fm.
Au Togo, les manifestations de l’opposition ont souvent dégénéré, faute d’entente entre les autorités et les organisateurs sur les itinéraires.
Dans un communiqué conjoint rendu public par les ministres de la sécurité et de l’administration territoriale, aucun problème ne se pose à Lomé pour ces manifestations.
Sur les 45 localités prévues par l’opposition pour les marches des 6 et 7 septembre simultanément avec celles de Lomé, les deux ministres, lors de leur rencontre, « ont demandé à la délégation de réduire à 5, le nombre de localités à l’intérieur pour disponibilité des personnels des services d’ordre et de sécurité », souligne le communiqué.
« La délégation a demandé de porter ce nombre à 10. Ainsi, les villes choisies ont été communiquées aux deux ministres par les organisateurs des manifestations lors de la réunion du 2 septembre. Il s’agit des villes : Dapaong, Tandjouaré, Kara, Bassar, Sokodé, Tchamba, Atakpamé, Anié, Kpalimé et Tsévié », poursuit le texte dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
« Les localités étant retenues, les itinéraires dans lesdites villes ont été arrêtées d’un commun accord au regard des recommandations faites par les ministres en application de la loi fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunions et de manifestations pacifiques », précise le communiqué.
Les deux ministres « invitent les organisateurs à se conformer auxdites recommandations pour faciliter la gestion sécuritaire desdites manifestations ».
Précisons que ces partis politiques de l’opposition exigent notamment les réformes politiques, conformément à l’Accord Politique Global (APG), signé en 2006. Ils accusent le pouvoir de traîner les pas. FIN
Junior AUREL
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