La 11ème session ordinaire des ministres des affaires étrangères du Conseil de l’entente, a démarré ce vendredi à Lomé, après une cérémonie d’ouverture présidée par le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Cette rencontre fait suite aux travaux des experts qui ont planché pendant trois jours, cette semaine dans la capitale togolaise.
Prennent donc part aux assises de Lomé, les ministres des affaires étrangères des cinq pays du Conseil de l’entente : Bénin, Niger, Burkina Faso, Côte d’ivoire et Togo.
Au cours de leurs travaux, les ministres examineront plusieurs sujets notamment le rapport d’activités du Secrétariat Exécutif pour l’année écoulée et l’état d’avancement de la réforme du Centre Régional de Formation pour Entretien Routier (CERFER).
Ils doivent également examiner l’état de la gouvernance politique et sécuritaire dans la zone entente, le projet de construction du siège de l’Organisation « La Tour Entente » à Abidjan, les deux accords signés avec le groupe des ACP et la CEDEAO ainsi que la réactivation de l’accord avec l’OIF.
Dans son discours, M. Dussey a salué « les efforts consentis par le secrétariat exécutif en vue de la signature des accords de partenariat entre le Conseil de l’Entente, le Groupe ACP et la CEDEAO ».
« Ces initiatives ont en effet abouti à la tenue ici même à Lomé d’une réunion technique entre la CEDEAO et le Conseil de l’Entente le 29 mars dernier avec l’adoption d’une feuille de route. A terme, cette feuille de route aboutira à la réalisation de projets commun CEDEAO-Conseil de l’Entente-groupe ACP, notamment dans les domaines de la libre circulation, la paix et la sécurité, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures pour ne citer que ceux-là », a-t-il souligné.
Pour M. Marcel de Souza (président de la commission de la CEDEAO), la CEDEAO compte utiliser le Conseil de l’Entente comme maître d’ouvrage délégué dans les cinq pays qui sont également membres de la CEDEAO.
« En réalité, notre volonté est d’associer le Conseil de l’Entente comme l’UEMOA, dans la mise en œuvre des projets et programmes qui permettent de faire reculer les frontières de la pauvreté dans notre sous-région et créer ainsi une synergie qui permet d’accélérer la création d’emplois pour les jeunes, de mobiliser nos forces pour la promotion de la démocratie, de la paix, de la sécurité et de la solidarité dans notre sous-région », a précisé M. de Souza.
Selon le chef de la diplomatie togolaise, le Conseil de l’Entente doit continuer d’œuvrer pour le maintien de la paix dans les cinq Etats membres et « redoubler d’efforts en vue de préserver le climat de stabilité et de sécurité » qui y règne.
« Il convient d’œuvrer à l’aboutissement du « Mécanisme Entente » de médiation et de gestion des conflits et du « Mécanisme Entente » de renseignement », a déclaré M. Dussey.
Précisons que le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a pris la tête du Conseil de l’Entente pour un mandat de 2 ans, à l’issue de sa session ordinaire tenue en juillet 2016 à Niamey (Niger). Le président togolais succède à son homologue nigérien Issoufou Mahamadou.
En rappel, le Conseil de l’Entente a été créé depuis 1959 pour la promotion de la paix et du développement dans les 5 Etats membres. Le comité des experts a été mis en place depuis 2012 pour redynamiser l’organisme sous-régional. FIN
Chrystelle MENSAH
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