Officiers d’Etat civil et autres acteurs communautaires de la région des Savanes, ont entamé ce lundi à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), trois jours de conclave pouvant leur permettre de mieux cerner les réformes introduites dans le code des personnes et de la famille et le code pénal, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La rencontre est organisée par le Groupe de Réflexion et d’Action Femme Démocratie et Développement (GF2D), en partenariat avec le Groupe de la Banque Mondiale.
C’est la première étape d’une tournée nationale du GF2D initiée dans le cadre du « Projet de vulgarisation du code des personnes et de la famille et du code pénal ».
Les travaux ont été ouverts par le préfet de Tône Tchimbiandja Douti Yendoukoa, en présence Mme Michèle Noussoessi Aguey (secrétaire générale de GF2D).
Objectif visé : amener les participants à s’approprier les nouvelles dispositions du Code des personnes et de la famille et du Code pénal relatives aux droits de la femme en vue de leur vulgarisation et application.
Il s’agit alors d’amener ces officiers d’état civil à assurer une meilleure application des dispositions du code des personnes et de la famille (notamment dans le cadre de la célébration du mariage) et d’actualiser leurs connaissances.
Cette rencontre permettra également aux participants de faire le lien entre le respect d’un cadre juridique et l’autonomisation économique des femmes et d’acquérir les outils nécessaires en vue de la vulgarisation des dispositifs juridiques auprès des populations.
Dans son intervention, le préfet de Tône a exprimé sa gratitude à la Banque Mondiale pour son soutien multiforme au Togo et principalement à la promotion de l’épanouissement de la femme.
La secrétaire générale de GF2D, a pour sa part rappelé que depuis 2006, le Togo s’est engagé dans une dynamique d’amélioration des textes juridiques dans une perspective d’égalité des sexes en vue d’assurer le bien-être des populations.
Selon Mme Michèle Noussoessi Aguey, ces réformes visent à réduire autant que possible les discriminations basées sur le genre et à permettre à tous et à toutes de participer dans le respect du principe constitutionnel de l’égalité, au développement du pays en conformité avec les conventions internationales ratifiées par le Togo.
Les participants auront à élaborer un plan d’action pour les séances d’information et de sensibilisation des populations au niveau des préfectures. FIN
De Dapaong, Djibril KEROL
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