Des artistes conteurs traditionnels ou modernes ont bouclé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), trois jours de formation intense sur les techniques de contes et de gestion de l’espace, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisée par le centre Togolais de l’Institut International du Théâtre (en collaboration avec Gabité maison de l’Oralité, le centre Ziticomania avec l’appui financier du Fonds d’Aide à la Culture), cette formation leur a permis également de mieux cerner les techniques de voix et d’écriture de texte.
La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet HERITAGES III, un projet itinérant consistant à animer des sessions de formations de 3 jours par localité.
Objectif principal visé : promouvoir le conte et l’art de l’oralité auprès du plus large public possible, en milieu citadin et rural.
Animée par le griot Sanvee Allouwassio, cette formation a porté notamment sur les outils du conte (la voix, le corps, la mémoire) et l’identification du sujet à partir duquel il faut faire le conte.
Les participants ont été également soumis à des exercices de voix et de souffle. Ils ont également reçu des notions relatives au regard que le conteur doit fixer sur son auditoire.
« Avant l’arrivée des blancs, le conte était une école. C’est là où les ancêtres apprenaient aux jeunes comment se comporter dans la vie », a expliqué Sanvee Allouwassio.
Mais malheureusement, le conte tend à disparaître de nos jours, a-t-il déploré.
« Le conte est un patrimoine très riche et très important. Pour le sauvegarder, il faut former des artistes qui sont intéressés par cet art qui est une école de la sagesse à protéger », a précisé M. Sanvee.
Précisons que la cérémonie de restitution qui a été sanctionnée par la remise d’attestation aux participants. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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