Après Lomé, les responsables des médias de la région septentrionale et les membres de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), se sont retrouvés ce vendredi à l’hôtel Kara (environ 420 km au nord de Lomé), pour des réflexions et observations sur le code consacrant la « dépénalisation des délits de presse », 13 ans après son adoption, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la HAAC Pitang Tchalla, en présence du Préfet de la Kozah, Colonel Bakali Hèmou Badibaou.
Ce dernier a félicité la HAAC pour la tenue de cette rencontre qui vise à dresser le bilan de l’activité des médias au Togo, 13 ans après la « dépénalisation des délits de presse ».
Pour le Préfet, le choix du thème de cette formation, relance à juste titre le débat sur la liberté de la presse sachant que le gouvernement a fait de la liberté d’expression son cheval de bataille. Il a enfin invité les participants à entretenir le flambeau de la liberté d’expression qui est une réalité au Togo et surtout à éviter tout ce qui peut déchirer le tissu social.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le président de la
HAAC a précisé que les conclusions et recommandations qui découleront de la rencontre de Kara « constitueront des éléments d’une prochaine relecture de l’ensemble des textes organisant le secteur de la presse et de la communication au Togo, conformément aux recommandations des états généraux de la presse de 2014 à Kpalimé ».
Comme à Lomé, trois communications ont meublé les débats. Elles ont été présentées par l’ancien Procureur général de la République, Dabré Gbadjamba, le Directeur de Publication de l’hebdomadaire « Le Combat du Peuple », Lucien Mensah Djossou et Kasséré Pierre Sabi (membre de la HAAC).
Avec pour modérateur Mathias Ayéna (rapporteur de la HAAC), ces communications ont tour à tour évoqué les dispositions textuelles qui consacrent la dépénalisation des délits de presse au Togo, la responsabilité qui devrait être celle du journaliste dans le contexte d’un code dépénalisé et les différentes implications de cette dépénalisation sur le comportement professionnel des hommes et femmes des médias.
Dans son intervention à la fin de cette formation, le président de la HAAC a rassuré les professionnels des médias de la partie septentrionale du pays que la relecture des textes qui régissent la presse et la communication ne se fera pas sans les principaux concernés. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA
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