La 10ème édition du festival Filbleu se tiendra du 10 au 27 mars prochain, l’événement a été officiellement lancé samedi à la Résidence de Nicolas Berlanga-Martinez (Ambassadeur de l’UE au Togo), en présence de Guy Madjé Lorenzo, (Ministre de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Cette cérémonie marque l’apothéose de la « caravane littéraire » qui a sillonné plusieurs villes du pays du 26 février au 3 mars.
Nicolas Berlanga-Martinez, ainsi que plusieurs écrivains dont Sami Tchack qui ont participé à la caravane littéraire étaient présents. Ce dernier a d’ailleurs reçu une distinction honorifique.
Grande rencontre culturelle, cette 10è édition du festival Filbleu rassemblera une vingtaine d’auteurs autour du thème « Les rumeurs du monde ».
Selon Cyriaque Noussouglo (Directeur du Festival), l’événement central sera l’exposition de l’artiste peintre togolais calicot.
« Nous sommes dans un monde empreint aux rumeurs. Et ces rumeurs peuvent colporter de vraies ou de fausses informations. Mais, le plus important c’est que l’imaginaire de la créativité se nourrit de ces rumeurs. Les rumeurs permettent donc aux artistes, créateurs et peintres, de pouvoir faire leurs œuvres. Nous avons donc mis l’emphase sur la possibilité de se servir des rumeurs pour nourrir la créativité », a-t-il souligné.
Filbleu est un festival de proximité qui va à la fois dans les centres culturels et le milieu scolaire.
Pour le Ministre de la communication, la culture ne doit pas rester dans la capitale ou seulement dans les grandes capitales régionales : « elle doit aller partout, afin de faire découvrir nos écrivains, nos artistes et les talents dont regorge le Togo. Et la +caravane littéraire+ qui vient de s’achever est vraiment à féliciter ».
« Nous allons tout faire pour soutenir les éditions à venir, parce que je trouve cela très intéressant. Premièrement pour faire découvrir au lectorat togolais, les artistes nationaux, mais aussi donner aux jeunes l’envie de lire et leur permettre d’avoir des relations fusionnelles avec la littérature. Ce n’est que de cette manière qu’ils auront envie eux-mêmes d’écrire un jour, de faire de la poésie, d’écrire des ouvrages ou tout simplement, d’apprécier la lecture d’œuvres bien conçues », a précisé Guy Madjé Lorenzo.
Il a également soutenu l’idée d’amener la littérature vers les prisons, une idée géniale : « mon département va s’engager dans cette brèche qui est ouverte, afin doter les prisons de notre pays d’ouvrages, pour permettre aux détenus de pouvoir lire. Nous allons voir avec les maisons d’édition comment diffuser dans les prisons et les centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC), les œuvres que ces maisons d’édition produisent », a ajouté le ministre.
Précisons que la +Caravane littéraire+ a également sillonné certaines prisons de l’intérieur du pays. FIN
Ambroisine MEMEDE
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