Les journalistes et autres agents de La Chaîne du Futur (Lcf) et de la radio City FM — deux médias fermés depuis le 6 février — n’entendent plus s’associer aux manifestations de rues organisées par la société civile, a annoncé ce vendredi leur porte-parole Samuel Gnahoui
« Nous, nous n’allons plus marcher », a martelé Gnahoui lors d’un point de presse.
« A notre niveau, c’est seul le dialogue et la diplomatie de couloir qui doivent prévaloir. Nous lançons encore un appel au président de la République, afin qu’il intervienne pour une solution qui préserve la situation de ses jeunes frères qui travaillent ici », a-t-il souligné.
Plus de 70 personnes travaillent au sein du groupe Sud-médias qui détient Lcf et City Fm.
La HAAC a retiré depuis le 6 février, les fréquences de ces deux médias, pour n’avoir pas rempli les formalités préalables d’autorisation et d’installation.
Une douzaine d’organisations de la société civile ont démarré depuis mardi, une série de manifestations contre la décision de la HAAC et exiger la réouverture de ces deux médias.
Elles ont marché dans les rues de Lomé mardi, mercredi et jeudi, manifestations auxquelles les journalistes des deux médias se sont associés.
Ces organisations de la société civile entendent reprendre la « lutte » les 21, 22