La charte locale et collective de gestion des forêts communautaires — créées dans le cadre du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes te des Terres (PGICT) dans la canton d’Agotimé-Sud — a été validée ce mercredi à Kpalimé (envion 120 km au nord de Lomé) par les commissions chargées de l’environnement et des activités génératrices de revenus des Comités de Développement à la Base (CDB) des villages impliqués dans la gestion des forêts communautaires et le Collectif des Comités de Développement à la Base (CCDB), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La rencontre est organisée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, grâce au financement de la banque mondiale à travers le Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes te des Terres (PGICT) avec l’accompagnement de l’Agence d’Appui pour le Développement à la Base (AGAIB) plateaux.
Les participants ont suivi la présentation du rapport des consultations et du document de la charte. Cette présentation a été suivie de débat et des travaux en commissions.
La charte s’articule autour des axes portant sur la localisation, l’objectif des forêts, la durée, les parties impliquées dans la gestion des forêts, les attributions des parties et la composition des organes de gestion des forêts communautaires.
Les règlements des litiges, ainsi que les droits accordés et les interdictions figurent également dans le document.
Une étude diagnostique a été précédée de l’élaboration de cette charte par rapport à la mise en œuvre du projet.
Dr. Ali Salissou (consultant en Aménagement forestier) a expliqué aux participants, le contenu de la charte et demandé aux communautés de s’organiser pour pérenniser les acquis de ce projet.
Le canton d’Agotimé-Sud (dans la préfecture d’Agou) a connu une grande déforestation suite aux multiples activités anthropiques.
« Grâce à ce projet, 46 hectares de forêts communautaires ont été réalisés dans le canton à hauteur de 32 millions », a souligné Yawo Mawuna Nayo (coordonnateur régional de l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base/AGAIB/plateaux).
Officiellement lancé en février 2013, le PGICT financé par la Banque mondiale prendra fin en juin 2017.
Mis en œuvre par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, ce projet vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques de catastrophes aux niveaux national et local. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24