La Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo (CSET) a appelé ses membres à observer un sit-in de quelques heures mercredi prochain (08 à 11 heures 11 minutes), afin de maintenir la pression sur le +Groupe de travail sur le secteur de l’éducation+.
Cette structure mise en place par le Premier ministre, se penche depuis quelques jours sur les problèmes qui minent le secteur, en vue de trouver des solutions durables à la crise qui secoue l’enseignement.
La CSET — composée de quatre syndicats — qui paralyse le secteur de l’éducation depuis le début de la rentrée (le 17 octobre), avait donné le 6 février dernier, un « moratoire » d’une semaine au gouvernement, afin de laisser la chance aux discussions, au sein de ce groupe de travail.
Les membres du groupe de travail se retrouveront à nouveau les 15 et 16 février, pour la suite des discussions.
« Le sit-in de mercredi n’est que le prélude d’autres actions que la CSET prévoit si aucune solution satisfaisante n’est trouvée à la fin des discussions du 15 et 16 février », a souligné la CSET dans un communiqué rendu public.
Pour ces enseignants, ce sit-in sera « un signal fort de notre mobilisation à l’endroit du gouvernement. Le sit-in doit se tenir sur la cour et non dans les classes ».
La CSET réclame notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ces syndicats exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Photo @ Archives.
Edem Etonam EKUE
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