Une soixantaine d’acteurs de la société civile impliqués dans le domaine sanitaire ont été mieux outillés sur le « Partenariat public privé (ppp) et droit à la santé », lors d’une rencontre de réflexion initiée par l’Internationale des Services Publics (ISP), a constaté une journaliste de Savoir News.
Cette rencontre sous-régionale constitue un cadre permanent de discussions entre les syndicats, la société civile y compris les médias, afin de trouver les voies et moyens pour fournir à la population des services de qualité et accessible à tous.
Les discussions ont donc essentiellement tourné autour de l’approche contractuelle à travers le partenariat public privé en vue d’améliorer les soins et services dans les différentes formations sanitaires et dans l’optique d’une utilisation judicieuse et optimale de toutes les ressources mises à disposition.
Cette approche permettra une plus grande satisfaction des patients sans oublier qu’elle n’est pas un désengagement de l’état ni une privatisation des structures de soins. Il s’agit juste d’un partenariat pour améliorer la gestion des structures sanitaires selon les conclusions des échanges.
« Les syndicats affilés à l’ISP au Togo se sont réunis aujourd’hui avec l’appui de cette fédération afin qu’on soit éclairci sur ce qu’on appelle partenariat public privé. Selon le ministère de la santé ce partenariat va s’exercer dans notre système de santé plus précisément dans certains hôpitaux. En temps que syndicats et acteurs de défenses des droits de la population, il nous faut nécessairement comprendre ce concept, ainsi que ces avantages et inconvénients et le genre de contrôle que la société civile peut exercer », a déclaré Mme Nadou Lawson (secrétaire général de la Fédération Nationale des Syndicats des Secteurs Publics).
L’ensemble de ces acteurs ont aussi convenu de la nécessité de la création d’un cadre juridique qui réglementera ce partenariat et qui situera les deux acteurs sur leurs responsabilités.
Précisons que l’ISP est une fédération syndicale internationale représentant 20 millions de femmes et d’hommes qui travaillent dans les services publics de 150 pays à travers le monde. Elle défend les droits humains et la justice sociale et promeut l’accès universel à des services publics de qualité. FIN
Chrystelle MENSAH
www.savoirnews.net, la maison de l’info.