Les discussions se sont poursuivies ce jeudi au sein du +Groupe de travail sur le secteur de l’éducation+, rencontre à laquelle a été associée pour la première fois, la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), a constaté l’Agence Savoir News.
Composée de quatre syndicats, la CSET mène la vie dure au gouvernement depuis le début de la rentrée (le 17 octobre dernier), à travers des grèves à répétition.
Elle a encore déclenché une nouvelle grève de quatre jours depuis le 31 janvier pour « maintenir la pression » sur le gouvernement.
Les enseignants grévistes exigent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Principal sujet abordé par les participants aux discussions ce jeudi: le statut particulier de l’enseignant.
Selon Gilbert Bawara (ministre l’emploi et du travail, de la fonction publique et des réformes administratives), la CSET a été invitée à prendre part aux débats, la question du statut particulier de l’enseignant étant « complexe ».
« Nous avons jugé utile d’inviter nos amis de la CSET, afin qu’ils puissent également apporter leurs contributions », a-t-il souligné.
L’invitation adressée à la CSET, vise également « à partager avec ses représentants, les conclusions auxquelles sont sommes déjà parvenues. Car, ces conclusions sont assez significatives », a souligné le ministre.
Rappelons que la CSET réclame notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ces enseignants grévistes exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Edem Etonam EKUE
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