« Les jours à venir seront déterminants pour le peuple frère de la Gambie », secouée par une crise post-électorale.
Yahya Jammeh — au pouvoir depuis 22 ans — avait dans un premier temps reconnu sa défaite à l’élection présidentielle du 1er décembre, remportée selon les résultats officiels par l’opposant Adama Barrow, qu’il avait félicité le 2 décembre
Le 9 décembre, M. Jammeh a fait volte-face, réclamant l’annulation du scrutin et un nouveau vote. Outre la Cédéao, de nombreux pays et organisations, dont l’ONU, font pression sur Yahya Jammeh de quitter le pouvoir.
« Les jours à venir seront déterminants pour le peuple frère de la Gambie. Face aux difficultés nées des élections présidentielles de décembre dernier, la Cédéao a fait montre d’un engagement diplomatique salutaire, conforté par une convergence de vues avec l’Union africaine et les Nations unies sur les pistes d’une sortie de crise qui tienne compte de la volonté populaire exprimée », a déclaré Faure Gnassingbé lors des vœux du nouvel An aux diplomates accrédités au Togo.
« Ce faisant, notre organisation sous régionale confirme la capacité de nos Etats et de nos institutions à maintenir la stabilité et préserver les populations au moyen de la concertation et de la médiation », a-t-il souligné.
« Je forme le vœu que la paix prévale dans ce pays frère pour le bien commun », a ajouté le président togolais.
Ce mardi, M. Jammeh a proclamé l’état d’urgence, invoquant « un niveau d’ingérence étrangère exceptionnel et sans précédent » dans le processus électoral et les affaires intérieures du pays.
Cette annonce intervient à deux jours de l’investiture prévue de son successeur élu Adama Barrow, accueilli au Sénégal depuis quelques jours. FIN
Junior AUREL
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