La commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles au Togo dont les membres ont été nommés mercredi, se chargera de « formuler des propositions pour la vitalité » de la « démocratie » togolaise, a indiqué le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.
« J’ai signé mardi le décret de nomination des membres de la Commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles. Sur la base des recommandations de la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation) et travaux du HCRUUN (Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale), la commission travaillera à formuler des propositions pour la vitalité de notre démocratie », a précisé le président de la République sur son compte Twitter.
Au total sept personnalités ont été nommées mercredi par le chef de l’État pour siéger au sein de cette Commission. Parmi ces personnalités figurent l’ancien Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu, l’ancien ministre Adji Otèth Ayassor et le président de l’Université de Lomé Prof. Komla Dodzi Kokoroko.
Mme Amadou Abdou-Nana Awa-Daboya, est nommée à la tête de ladite commission depuis janvier 2015.
Faure Gnassingbé avait annoncé pour la première fois le 31 décembre 2014 (message de vœux du nouvel An), la création d’une telle commission qui sera composée d’historiens, de personnalités politiques, de juristes, de sociologues et de représentants de la société civile.
« Elle a pour mission de proposer dans les meilleurs délais, un texte de réforme politique, de réforme institutionnelle et constitutionnelle qui tient compte de notre histoire, reflète nos réalités et répond aux aspirations des Togolaises et des Togolais », avait-il souligné.
Au Togo, les réformes politiques constituent le principal sujet qui agite la classe politique ces dernières années. Le HCRRUN a tenu en juillet dernier, un atelier de réflexion et d’échanges sur ces réformes.
Quelque 150 invités dont des représentants des institutions de la République, des départements ministériels, de la société civile, des syndicats et des chefs traditionnels, avaient pris part à cette rencontre dont les débats ont été sanctionnés par un document de « synthèse » transmis au chef de l’État.
Plusieurs sujets qui ont toujours déchaîné des passions dans les milieux politiques notamment la limitation du mandat présidentiel (5 ans x 2) et le mode de scrutin (deux tours) ont été unanimement retenus par les participants dans ce document de synthèse. FIN
Edem Etonam EKUE
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