Des jardinières d’enfants de l’Inspection du préscolaire et primaire de Kloto-Est ainsi que les élèves filles du lycée de Kpodzi ont été sensibilisés à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur l’importance de la promotion et le maintien des femmes dans le système éducatif lors d’une communication de présentation du livret intitulé « la femme enseignante, pilier de la réussite des filles à l’école », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Ce livret est issu de la synthèse de l’étude sur « les disparités genre dans le corps enseignant au primaire : causes et approches de solutions ».
Organisé par la Coalition Nationale Togolaise pour l’Éducation pour Tous (CNT/EPT), avec l’appui financier de l’UNICEF, cette communication de présentation du livret a pour objectif de motiver les femmes à rester dans le système éducatif et aussi d’amener les filles élèves à postuler au métier d’enseignantes, afin de réduire les disparités genre dans le corps enseignant au primaire.
Ce livret de 14 pages est subdivisé en quatre grandes parties en dehors de l’introduction et la conclusion.
Dans ce document de synthèse, l’orateur Marcel Toyi (coordinateur de la CNP/EPT) a mis en évidence la place de la femme enseignante, pilier pour l’accès et le maintien dans le système éducatif et montré l’importance de la femme dans ce système, les avantages du métier d’enseignant.
Il a rappelé dans l’introduction, les disparités genre dans le corps enseignant au primaire, identifié les causes et les approches de solutions.
Selon lui, sur un effectif de 33.987 enseignants (sur l’ensemble du pays), on ne compte que 5.407 femmes, ce qui ne représente que 15,91% du corps enseignants dans le primaire.
Durant l’exposé, Marcel Toyi a entretenu l’assistance sur le rappel des résultats de l’étude sur « les disparités de genre dans le corps enseignant ».
L’étude a montré que, l’un des facteurs d’accès et de maintien des filles est la présence d’enseignantes comme modèles pour la gente féminine scolarisée, a-t-il souligné.
Cette étude fait ressortir que la faible proportion d’enseignantes au primaire trouve en partie son origine dans la sous-scolarisation des filles, dont les causes et les effets perdurent, même si de réels progrès ont été réalisés ces derniers temps.
Peu de filles comparativement aux garçons, ont le niveau scolaire et le diplôme requis pour s’engager dans la carrière enseignante, a relevé M.Toyi.
Il a enfin indiqué que l’équité genre dans le corps enseignant est nécessaire à la scolarisation des filles, à leur rétention dans le système et à la qualité de leurs apprentissages.
Il a souhaité que l’image des enseignantes du primaire soit revalorisée à travers un effort communautaire sur les avantages personnels familiaux et socio-économiques aussi bien pour l’enseignante, pour la fille que pour les communautés. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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