Les ministres du commerce des États membres de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont retrouvés ce mercredi à Lomé, afin de plancher sur certains sujets relatifs à la gouvernance commerciale, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette rencontre des ministres fait suite à deux jours de travaux des experts dans la capitale togolaise.
La création de la CEDEAO, vise à favoriser le développement économique et social de la région grâce à l’harmonisation des législations, des politiques commerciales régionales, à l’unification des marchés intérieurs et à la mise en œuvre des politiques sectorielles communes dans les secteurs essentiels de nos économies.
Cette intégration participe du souci de surmonter les obstacles que représente l’exiguïté des marchés nationaux en permettant à nos producteurs de réaliser des économies d’échelle et de bénéficier de la mise en place d’infrastructures au niveau régional, de resserrer les liens commerciaux entre nos pays avec l’élimination effective de toutes les barrières à la libre circulation des marchandises et services et enfin par l’harmonisation des cadres réglementaires y afférents.
Les ministres en charge du commerce réunis à Lomé, ont planché sur plusieurs sujets notamment le rapport sur l’état d’avancement de l’Accord de Partenariat Économique entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (APE AO-UE), l’état d’avancement du processus de renégociation des concessions tarifaires des États membres de la CEDEAO à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et les informations sur les requêtes sur les négociations commerciales soumises à la CEDEAO.
Ils ont également étudié l’état d’avancement des négociations de la Zone de Libre Échange Continentale (ZELEC).
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, la ministre en charge du commerce Mme Bernadette Legzim-Balouki a exprimé toute sa gratitude aux partenaires techniques et financiers du Togo qui n’ont ménagé aucun effort pour la tenue de cette rencontre et celle des experts.
« Face aux nombreux défis de la mondialisation, plusieurs regroupements régionaux s’organisent pour conjuguer leurs efforts en matière de stratégies commerciales afin de parvenir à des résultats satisfaisants aussi bien sur le plan continental que mondiale. Au niveau du continent africain, le principal objectif poursuivi est l’accroissement des volumes des échanges, le partage des expériences sur les potentialités dans les différents pays ou regroupements sous- régionaux et la fluidité de la libre circulation des personnes et des biens à travers un processus d’intégration régionale », a souligné la ministre. FIN
Edem Etonam EKUE
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