Des élèves sont descendus dans des rues dans certains coins de la capitale togolaise, suite à une nouvelle grève de 72 heures déclenchée ce mercredi par les enseignants, a constaté l’Agence Savoir News.
Ces élèves-manifestants, n’hésitent pas à déloger leurs camarades qui font cours. A Hedzranawoé, des élèves de certaines écoles privées ont été chassés des classes.
Dans certaines écoles, les enseignants préfèrent libérer les élèves, sous la pression des parents d’élèves.
La même +tension+ serait observée dans certaines localités du pays, selon des correspondants de l’Agence Savoir News.
Au total quatre syndicats conduisent ces mouvements de grève depuis quelques semaines : le Syndicat national des professeurs de l’enseignement technique secondaire du Togo (Synpett), le syndicat des enseignants du secondaire (Sesto), le Syndicat des enseignants du préscolaire et du primaire du Togo (Seppto) et le Syndicat national des enseignants de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Sneetfp).
Ces syndicats réclament notamment l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure (à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier ) et la résolution définitive du problème de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du dossier des normaliens.
Ils exigent également l’intégration du reste des enseignants volontaires et l’annulation des affectations punitives des représentants et des délégués syndicaux. FIN
Nous y reviendrons
Photo @ Archives.
Edem Etonam EKUE
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