Une vingtaine de journalistes francophones d’Afrique, ont démarré ce lundi à l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé (Cameroun), une formation de cinq jours de haut niveau sur la communication scientifique lors de crise de santé.
Initiative de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques (WFSJ), en partenariat avec Scilife Cameroun, cette formation leur permettra de se familiariser avec les sujets portant sur les questions de santé en Afrique.
Les travaux ont été ouverts en présence de Dr Vernet Marie-Astrid Vernet, directrice de la cellule d’intervention d’urgence biologique au centre Pasteur du Cameroun.
Pendant les cinq jours, ces journalistes venus de partout en Afrique, traiteront des questions relatives à la gestion des périodes de crise de santé.
« Quand une maladie tue, on ne demande pas comment cela arrive, mais on protège. En tant qu’un maillon essentiel dans la vie d’une société, les journalistes africains ont été exhortés à jouer leur partition. Ils doivent informer la population avec professionnalisme et éviter d’outrepasser le rôle qui leur est dévolu et à ne pas prêter leurs différents canaux aux messages qui mettront en difficulté les populations », a confié SUY Kahofi Jischvi, formateur à la rencontre de Yaoundé.
Au terme de cette formation, ces journalistes disposeront d’outils nécessaires pouvant leur permettre de couvrir avec professionnalisme, les épisodes d’épidémies de maladies infectieuses dans leurs milieux.
Ils plancheront sur plusieurs thèmes : « Les maladies infectieuses, les urgences de santé publique et les épidémies », « Les urgences de santé publique du moment : fièvre jaune (Afrique centrale), dengue et Zika (Afrique de l’ouest), zoonose (grippe aviaire), « Comment réaliser une bonne recherche sur les questions de santé ? », « Les nouveaux médias et les réseaux sociaux dans la recherche, le traitement et la diffusion de l’information scientifique et celle liée aux situations d’urgence sanitaire », « Data journalism », « La vaccination et la lutte contre les maladies infectieuses : actualité et acquis des dernières épidémies » etc.
Précisons que la WFSJ est un organisme sans but lucratif, qui représente 46 associations de journalistes scientifiques et technologiques de l’Afrique, des Amériques, de l’Asie-Pacifique, de l’Europe et du Moyen-Orient.
Fondée en 2002, la WFSJ facilite les liens entre les scientifiques et le public. Elle valorise le rôle des journalistes scientifiques en tant qu’acteurs clés dans la société civile et la démocratie.
La WFSJ encourage la liberté d’expression et la libre circulation de l’information en matière de science et de technologie, notamment dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de la santé et de la médecine. FIN
De Yaoundé, Emmanuel ATCHA
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24