Mme Bernadette Legzim-Balouki, ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme a entamé lundi, une tournée de sensibilisation dans les chefs-lieux des régions, pour mieux expliquer aux populations, les différentes réformes entreprises au Togo, ainsi que les programmes de développement du commerce.
Après Tsévié et Atakpamé lundi, Mme Legzim-Balouki a mis le cap sur Sokodé (localité située à environ 336 km au nord de Lomé) ce mardi.
Depuis 2011, le Togo améliore chaque année son classement dans le rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale grâce aux multiples réformes engagées par le gouvernement, et ceci avec l’appui des partenaires techniques et financiers notamment le Groupe de la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement et Investment Climate Facility for Africa.
Dans le rapport « Doing Business 2017 », publié le 25 octobre dernier, le Togo a encore amélioré ses performances, en mettant en œuvre 4 réformes.
A Tsévié et Atakpamé, la ministre a mis l’accent sur les différentes réformes opérées par le gouvernement.
Ces réformes, a-t-elle souligné, portent essentiellement sur : la création d’entreprises, l’accès à l’électricité, le transfert des titres de propriétés, le commerce extérieur, l’exécution des contrats, le paiement des impôts, la protection des investisseurs, l’obtention du permis de construire, l’accès au crédit et le règlement de litiges.
Par exemple, en matière de création d’entreprises, les réformes « ont permis l’automatisation des procédures de dédouanement et ont eu des impacts significatifs à travers : la réduction du temps de passage à une moyenne de 15 jours, la suppression de la liste de colisage dans la procédure d’exportation et la la suppression du certificat d’origine à l’importation », a expliqué le ministre.
S’agissant du commerce extérieur, a poursuivi Mme Legzim-Balouki, le gouvernement continue de faciliter la création d’entreprises par : la possibilité de création des Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) par acte sous seing privé (sans recours au notaire), la réduction du capital social pour les SARL à cent mille (100 000) F.CFA, la réduction des coûts de formalisation d’entreprise de 248.250 F.CFA à 29.250 F.CFA et la réduction de la durée totale de formalisation d’entreprise à 24 heures au maximum.
La ministre n’a pas passé sous silence les programmes internationaux de développement du commerce.
Selon elle, les efforts d’assainissement du cadre macroéconomique ont permis au pays de regagner la confiance de l’ensemble des bailleurs de fonds qui sont aujourd’hui prêts à accompagner le Gouvernement dans le processus de développement économique et la lutte contre la pauvreté.
« Le ministère du commerce a négocié et obtenu des partenaires au développement, le financement de plusieurs programmes en faveur du secteur privé togolais et des programmes d’Assistance Technique liée au commerce en l’occurrence le Cadre Intégré Renforcé (CIR) », a-t-elle indiqué.
Le CIR est un programme qui vise à renforcer les capacités d’offres des acteurs pour faire du commerce un outil essentiel de réduction de la pauvreté et de développement.
Ce programme se met en œuvre à travers deux volets : la Catégorie 1 sur les renforcements de capacités à travers l’appui technique et la formation des acteurs du commerce en général et la Catégorie 2 sur le renforcement des capacités productives et commerciales des acteurs de la filière soja dont l’objectif est d’augmenter les revenus des acteurs et d’accroître les recettes d’exportations du soja.
« Nous travaillons toujours pour le bien-être des populations et pour faire du Togo l’une des destinations privilégiées des investisseurs », a ajouté Mme Legzim-Balouki. FIN
Edem Etonam EKUE
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