Les recommandations issues de la première édition des universités sociales du Togo, tenue les 12 et 13 octobre dernier à Lomé, ont été dévoilées mercredi, lors d’une conférence de presse animée par le comité d’organisation, a constaté l’Agence Savoir News.
Les universités sociales constituent un espace citoyen d’échanges et de débats, aménagé par les organisations de la société civile pour permettre aux citoyens togolais de réfléchir et d’agir pour le bien commun et proposer des solutions pour le développement de la nation.
Plus de 450 personnes — issues d’organisations de la société civile et de la diaspora –avaient pris part aux assises placées sous le thème : « Justice et équité sociales, regards croisés des acteurs ».
Plusieurs activités avaient été menées notamment des conférences-débats sur la santé, l’éducation et l’économie, le droit de l’homme, l’environnement, des projections de films, des expositions photos et des concerts.
Mais, les organisateurs n’ont pu pondre les recommandations à la fin de ces assises, au regard de la « densité » des travaux.
Au total 18 recommandations ont été formulées dont 14 à l’endroit du gouvernement. Deux sont adressées aux Organisations de la société civile et deux aux acteurs du secteur économique.
L’une des recommandations phares à l’endroit du gouvernement porte la nécessité d’amorcer véritablement le processus de décentralisation avec à la clé, la tenue des élections locales avant les législatives de 2018 afin de consolider la bonne gouvernance aux plans local et national.
« Pour la mise en œuvre de ces recommandations, il faudrait que chaque citoyen se sente concerné. Donc, chacun doit prendre ses responsabilités. De notre côté — en qualité d’organisations de la société civile — nous allons poursuivre notre action pédagogique vers les citoyens qui n’ont pas eu l’occasion de participer aux assises, afin de partager les conclusions avec eux à travers le pays », a souligné Professeur David Dosseh président du comité d’organisation.
Il est recommandé aux organisations de la société civile de renforcer les actions collectives et plurisectorielles dans la résolution des problèmes sociaux.
Aux opérateurs économiques et aux inspecteurs du travail, il leur est recommandé de procéder à la déclaration des travailleurs à la Caisse Nationale de la sécurité sociale. FIN
Abbée DJAGLO
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