Quelque 100 enseignants volontaires de la région maritime, ont démarré ce lundi à Lomé, une formation de trois jours sur un programme d’éducation dénommé « Des voix contre la violence », afin de mettre fin à la violence à l’encontre des filles et des femmes, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Au total 500 enseignants volontaires, seront formés sur l’ensemble du pays, à raison de 100 enseignants par région.
La cérémonie de lancement de cette première session de formation, a été présidée le ministre des enseignements primaire et secondaire Palamwé Komi Tchakpélé, en présence de la Représentante Résidente du Programme des Nations pour le Développement au Togo Mme Khardiata Lo N’Diaye.
Œuvre des Volontaires des Nations Unies, le programme « Des voix contre la violence » vise notamment à lutter contre la violence à l’égard des jeunes de 5 à 25 ans.
Il a pour objectif de donner aux jeunes les compétences pour pouvoir dénoncer et rejeter les stéréotypes et agir pour promouvoir des relations saines et dire non à la violence.
Les femmes subissent plusieurs sortes de violences qui ont des conséquences non seulement sur elles-mêmes, mais sur leur capacité à étudier et leur santé.
Ces violences peuvent cesser si les mentalités changent, si les plus jeunes se mobilisent.
Selon Mme Khardiata Lo N’Diaye, la jeunesse est une des priorités du programme des volontaires des Nations Unies et tout comme le volontariat, elle est un puissant moteur de changements des mentalités et comportements.
« Le volontariat et la jeunesse sont de formidables facteurs de changement de mentalité et de comportements. Le volontariat crée un espace d’échanges, de dialogue et de communication pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable », a-t-elle indiqué.
« Ces formations auront, nous en sommes convaincus, des conséquences positives. Elles renforceront l’accès des filles à l’éducation, amélioreront l’égalité femmes-hommes et l’autonomisation des nouvelles générations, la santé des femmes, et sont un pas important pour nous délivrer de la violence », a précisé Mme Khardiata Lo N’Diaye.
A travers le projet « Des voix contre la violence », ces enseignants volontaires deviendront de réels agents de changement auprès de leurs élèves comme au sein des communautés. Ils formeront à leur tour, au moins 25.000 élèves.
« Ces formations feront potentiellement du Togo, la vitrine de la lutte contre des violences faites aux femmes et aux jeunes filles. Si les enseignants volontaires forment à leur tour les élèves, mobilisent la jeunesse, s’impliquent dans le plaidoyer et influencent leur communauté, ces violences peuvent cesser « , a pour sa part, souligné le ministre Palamwé Komi Tchakpélé. FIN
Abbée DJAGLO
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