Des acteurs impliqués dans le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et des experts du Centre de Suivi Écologique du Sénégal (CSE) se sont réunis ce mardi à Lomé en vue d’examiner et valider la liste des indicateurs dudit programme, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
L’ouverture des travaux a été présidée par Mme Victoire Tomégah-Dogbé (ministre du développement à la base) en présence Mme Khadiarta Lo N’Diaye (Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement au Togo) et de M. Yao N’Guessan (Directeur général de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques /INSEED).
Soutenu par le PNUD, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire prévoit d’améliorer l’offre des services sociaux de base et d’impliquer les populations le développement économique et social de leur localité.
Pour Mme Tomégah-Dogbé, la conception et la mise en œuvre de ce programme répondent au défi de réaliser l’inclusion sociale qui est le principal facteur de cohésion sociale.
Le gouvernement a mis en œuvre plusieurs programmes et projets dont la vocation est de satisfaire aux besoins primaires de la population quel que soit l’endroit où elle se trouve sur le territoire.
Ces programmes qui couvrent quasiment tous les secteurs de la vie économique et sociale ont permis d’améliorer le bien-être des populations. Ainsi entre 2011 et 2015, l’incidence de la pauvreté est passée de 58,7% à 55,1%.
« Le PUDC constitue un nouveau paradigme. La mise en place d’indicateurs pertinents répond également à un souhait d’améliorer la gouvernance en l’orientant vers les résultats. Le gouvernement a démontré qu’il est prêt à se plier aux exigences de redevabilité et les indicateurs sont le moyen pour nous de nous assurer que les actions envisagées atteignent les résultats espérés », a-t-elle souligné.
La ministre a appelé à une fédération d’énergies autour de ce programme qui est un « véritable levier sur lequel doit s’appuyer le Togo pour son développement humain durable ».
Pour Mme Khadiarta Lo N’Diaye, le PNUD a su aussi mobiliser l’expertise nécessaire dans la phase de formulation du Programme et s’attèle dans cette phase de mise en œuvre à créer les conditions de participation de tous les acteurs à toutes les étapes.
La réussite de ce programme dépend véritablement de l’implication de tous les acteurs, a-t-elle insisté.
« Le PNUD va renforcer son soutien et son accompagnement au gouvernement et au peuple togolais dans sa marche vers le progrès et le bien-être », a affirmé Mme Khadiarta Lo N’Diaye.
Rappelons que ce programme sera exécuté sur trois ans (2016- 2018) et cible les populations rurales et semi-rurales.
Il comprend quatre volets majeurs: le développement des infrastructures socio-économiques de base, le renforcement des capacités institutionnelles des acteurs nationaux et locaux, le développement de l’entrepreneuriat rural et la création d’un système de géo- localisation des infrastructures. FIN
Abbée DJAGLO
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