Une trentaine de journalistes togolais (secteurs public et privé) sont formés ce mardi à Lomé sur la problématique des changements climatiques, leurs manifestations, les causes, les conséquences et les approches de solutions, a constaté l’Agence Savoir News.
Axée sur le thème : « Quelle synergie pour les accords post 2015 ? », cet atelier est organisé par l’Alliance des Médias pour l’Eau et l’Assainissement (AMEA) en partenariat avec l’Union Européenne et l’Ambassade de France.
La rencontre vise notamment à mieux outillés ces journalistes sur les trois accords majeurs au plan international qui ont marqué l’année 2015. Il s’agit de l’accord de Sendai sur la réduction des risques de catastrophe, sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et sur le climat.
Selon François Komi Amégnignon (président de l’AMEA), cet atelier vise à faire le lien entre ces trois accords. Il a surtout insisté sur le contexte international du réchauffement de la terre et ses répercussions sur la vie humaine avec en toile de fond ces différents accords, avant d’insister sur le rôle capital qui revient aux journalistes.
Amégbo Tata (représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières) a pour sa part mis l’accent sur la mauvaise gestion par l’humanité, des ressources que la planète nous offre.
« Nous avons les ressource en eau et énergétiques diverses. Mais qu’est-ce que nous constatons ? Ces ressources sont utilisées de manière très exagérée. Pendant longtemps, tout le monde a cru que ces ressources sont éternelles. La mauvaise gestion des ressources forestières entraîne par exemple une mauvaise répartition de la pluviométrie dans certains pays africains au sud du Sahara. C’est parce que nous l’avons voulu. Tous ces phénomènes combinés, amène l’homme à réfléchir sur ce que nous devons faire pour préserver les générations futures en matière de l’environnement et des ressources disponibles », a-t-il souligné.
Les journalistes ont suivi trois communications : « Les Objectifs de Développement Durable », « Accord de Sendai sur la réduction des risques de catastrophe » et « Accord sur le climat ».
Pour Paul Agah (formateur), la presse est un acteur crucial et un relais entre des populations victimes de changements climatiques et les autorités togolaises qui ont participé à ces différents accords.
« La presse doit être formée et doit maîtriser les contours de ces accords pour savoir quel rôle jouer pour permettre leur mise en œuvre dans nos différents pays. Les médias doivent jouer le rôle de catalyseur pour amener les autorités à prendre conscience de ces enjeux climatiques », a-t-il précisé.
Rappelons que l’AMEA — dans le cadre de son projet +Média COP+ — a lancé le 2 août dernier, un concours dont l’objectif est d’amener les journalistes togolais à s’intéresser à la question des changements climatiques. Le journaliste retenu (pour sa meilleure production) sera pris en charge pour sa participation à la conférence de novembre 2016 à Marrakech au Maroc. FIN
Emmanuel ATCHA
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