Des chefs des unités opérationnelles de police et de gendarmerie ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours de formation sur le concept de la « police de proximité », a constaté l’Agence Savoir News.
Initié par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile avec l’appui technique de la Fondation Hanns Seidel, cet atelier permettra aux participants d’acquérir la qualité de « formateur en police de proximité ».
La notion de +police de proximité+ s’inscrit dans le cadre de la refondation des forces de sécurité et de défense, prônée par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Ce concept permet aux forces de sécurité (police et gendarmerie) qui sont en contact permanent avec la population, d’être encore plus proches de celle-ci : c’est la +police citoyenne+.
Cette formation permettra aux participants de s’approprier les idéaux de la police de proximité, de prendre connaissance des documents pédagogiques sur la police de proximité et de mieux cerner le contenu des modules de formation en police de proximité.
Ce conclave leur permettra aussi de se familiariser avec les techniques pédagogiques préconisées et de s’outiller pour assurer une formation continue en police de proximité. Une fois formés, les participants se chargeront à leur tour de la formation des personnels qui sont sous leur commandement.
Selon le Lt col. Messan Akobi (représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile), on ne peut pas parler de développement sans la sécurité, et la police de proximité est une activité qui s’inscrit dans un contexte global de maintien de la sécurité qui requiert également l’adhésion de la population pour son efficacité.
Ce dernier a évoqué le terrorisme et la grande délinquance qui sévit dans certains pays et un peu partout dans le monde, la crise de confiance entre la population et les forces de l’ordre, avant de rappeler aux participants, leur mission.
« Le concept de police de proximité dont il est question ici, n’est pas une nouvelle façon de faire de la police et de la gendarmerie, mais un changement de comportement, de mentalité qu’il est question d’enseigner aux participants. On ne peut pas faire la sécurité de quelqu’un sans le consentement de la personne, sans que la personne accepte ce que nous voulons faire », a indiqué le représentant du ministre.
Le représentant régional/Afrique de l’ouest de la Fondation Hanns Seidel, Dr Klaus Grütjen a indiqué que le Togo s’insère dans une approche que la Fondation a la plaisir d’accompagner dans la région de l’Afrique de l’ouest.
Il a rassuré de l’accompagnement de la Fondation Hanns Seidel dans le domaine de la police de proximité.
Pour le préfet de Kloto, M. Assan Koku Bertin, l’histoire socio politique du Togo a mis en mal la confiance entre les citoyens et les forces de sécurité, ce qui a créé une méfiance entre les citoyens et les forces de l’ordre. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24