Les professionnels du secteur de l’électricité, de l’électrotechnique et des activités connexes se sont retrouvés ce jeudi en Assemblée générale constitutive de la faîtière des associations sectorielles du domaine, en vue de la mise en place du Comité technique dont les travaux permettront de doter le Togo du Comité électronique national (CEN), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
L’ouverture des travaux a été présidée par Magolémiena Bamana (Secrétaire général du ministère en charge du commerce), en présence de Fessou Kpondoho Lawson-Hetchely, représentant de la Haute autorité de la qualité et environnement (HAUQE).
Une délégation de la branche africaine du comité électrotechnique international (CEI) était également présente.
Les représentants de la CEET, de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), d’institutions de recherche et de formation, des directeurs généraux des entreprises d’importation, de distribution ainsi que des prestataires de services d’électricité, d’électrotechnique et d’énergies renouvelables ont assisté aux travaux.
Au centre des réflexions de cette grande assise : « les normes instruments d’amélioration de la productivité des organismes et de sécurisation des consommateurs ».
Le domaine de l’électrotechnique est régi au plan mondial par la Commission Électrotechnique Internationale (CEI) qui prépare et publie des normes internationales pour toutes les technologies électrotechniques.
Cette institution a mis en place au profit des pays en développement, un programme nommé « programme des pays affiliés à la CEI », programme auquel participent uniquement les nations pourvues d’un CEN.
La mise en place du CEN permettra au Togo de s’affilier au CEI, afin de profiter des travaux de normalisation internationale dans le domaine de l’électricité, dans le but de garantir la conformité des produits aux normes de qualités requises en la matière.
Les travaux ont permis d’abord, la mise en place des associations sectorielles (c’est-à-dire pour chaque corps de métier du secteur électrotechnique), ensuite, il a été procédé à l’élection puis l’installation de la faîtière de toutes ces associations en vue de la création du CEN.
Selon la ministre en charge du commerce (dans son discours lu par son secrétaire général), cette démarche permettra au Togo de s’informer des nouvelles innovations et technologies au niveau international et pouvoir en tirer avantage.
« Les pays qui participent au programme de la CEI reçoivent son soutien dans de nombreux domaines y compris dans l’adoption des normes internationales, afin de les aider à être plus performants dans l’utilisation de ces normes », a-t-elle souligné.
Pour elle, le Togo tirera de nombreux avantages dont notamment « le bénéfice immédiat d’environ 200 normes et des formations pour assurer la protection et la sécurité des ouvrages et des personnes ».
Pour le représentant de la HAUQE, la population togolaise a été très longtemps soumise à un certain nombre d’éléments qui arrivent de l’extérieur et dont on a aucune maîtrise. Les importateurs devront désormais respecter la norme qui sera adoptée au Togo.
« Nous avons au moins 15 différentes types de prises électriques. Il y a des gens qui ont créé des multiprises sur des bois et qui vendent à travers les rues de notre pays, ce qui expose les consommateurs. Les prestataires ne respectent pas les normes qu’il faut dans les maisons. On va essayer de mettre un peu d’ordre dans tout ce qui est importé au Togo, afin que la population puisse être protégée », a souligné M. Lawson-Hetchely.
Notons que l’électrotechnique regroupe tout ce qui a rapport avec l’électricité, la production, le transport, la distribution et tout le matériel qui consomme l’électricité. FIN
Ambroisine MEMEDE
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