Le système national d’intégrité du Bénin a été passé au peigne fin par Transparency international, lors d’un atelier tenu à Cotonou dans le cadre de la lutte contre la corruption, a constaté l’Agence Savoir News.
La rencontre ouverte par le ministre de la justice Me Joseph Djogbénou, s’est déroulée sous la supervision de l’Ong Alcrer, Social Watch en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne. Était également présent : l’Ambassadeur Joseph Coll, chef de la Délégation de l’Union européenne.
Ont pris part à cet atelier, des acteurs institutionnels, des représentants du secteur privé et de la société civile.
Mis en œuvre par Transparency international avec l’appui financier de l’Union européenne, sur demande du Ministère des Finances et de l’Economie, « ce projet d’évaluation découle du constat que, malgré les efforts et les engagements contre la corruption, le Bénin fait toujours face à d’importants problèmes de corruption », a souligné Martin Assogba, Directeur exécutif de l’Ong Alcrer.
« Cette rencontre est une occasion pour les participants d’appeler au sens de responsabilité du régime du Président Patrice Talon pour prendre la mesure des graves conséquences de ce fléau sur la marche du Bénin vers la prospérité », a-t-il ajouté.
Saisissant l’occasion, le ministre Joseph Djogbénou a également déploré l’ampleur et les conséquences de la corruption au Bénin : « Avec la corruption c’est le pain, c’est le vin, c’est le toit, ce sont les routes… qui manquent ».
« Avec la corruption, c’est les populations qui restent dans la pauvreté », a-t-il martelé
Le ministre a assuré l’assistance de l’engagement du gouvernement à suivre les recommandations qui seront formulées à l’issue de cet atelier.
Il a aussi relevé que la corruption évolue dans le pays en raison du fait que l’administration béninoise est trop « relationnelle ». FIN
De Cotonou, Olphyz KOUNDE
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