Les activités du projet d’extension du domaine forestier communautaire et de mise en place du cadre réglementaire et organisationnel de gestion des ressources forestières du canton d’Agotimé-Sud, ont été lancées mercredi à Adzakpa, chef-lieu dudit canton (située à 75 km au nord de Lomé), a constaté l’Agence Savoir News.
Initié par le Collectif des Comités Villageois de Développement du Canton d’Agotimé Sud, avec l’appui financier de la Banque mondiale à travers le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terre (PGICT) et le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, cet événement a impliqué les autorités locales, les services déconcentrés de l’Etat concernés, l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base (AGAIB) Plateaux et les communautés à la base.
Le lancement desdits travaux a pour objectif d’annoncer le démarrage effectif du projet. Il s’agit de faire connaître à tous les acteurs, les objectifs du projet, leur rappeler ses activités, les résultats attendus et la stratégie de sa mise en œuvre, situer les différentes parties prenantes par rapport à leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre dudit projet.
D’un goût global estimé à 27,4 millions de F.CFA, ce projet a pour objectif de contribuer à l’extension et à la gestion durable du domaine forestier dans le canton d’Agotime-sud. Il permettra de mettre en place 35 hectares de forêts communautaires avec des espèces locales (Khaya, Cassia, Gmelina, Teck et Terminalia) dans dix villages du canton (Adzakpa, Adzrakpo, Aglinakopé, Akpékopé, Nyativé, Kpokopé, Kpavé, Dzrékécopé, Awlimecopé et Kpévé) et de renforcer les capacités opérationnelles et organisationnelles des communautés sur les mesures de protections et de gestion durable de ces forêts.
Ces actions sont soutenues par des activités génératrices de revenus pour éliminer la pauvreté particulièrement chez les femmes, et la réalisation d’un forage moderne qui fonctionne grâce à l’énergie solaire avec trois points de distribution d’eau dans le village d’Adzrakpo.
Les populations seront responsabilisées à toutes les étapes de cette activité, afin de permettre un début de prise de conscience de leur place dans la mise en œuvre du projet. La présence effective et les interventions des autorités locales, permettront de rassurer les différents acteurs.
Banagbowou Kokou (directeur régional de l’Environnement et des Ressources forestières des plateaux) a exhorté tous les acteurs notamment les autorités administratives et traditionnelles, les Ongs et les organisations à s’investir pour la réussite de ce projet.
Désiré Komou (chargé de de communication du PGICT) a de son côté, invité les bénéficiaires à mener à terme le sous-projet de reboisement au profit de dix villages du canton.
Pour lui, ce sous projet va permettre d’avoir un couvert végétal de 35 hectares reboisés : « Nous estimons qu’au terme de ce projet, nous aurons non seulement un couvert végétal regarni, mais aussi que la durabilité et la pérennité de la gestion du couvert végétal seront garanties ».
Le coordonnateur régional de l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base des Plateaux, et le directeur de l’Ong RADI ont tous salué l’engagement, la mobilisation et l’implication de la population dans la mise en œuvre des travaux communautaires et leur adhésion à la politique de protection de l’environnement. FIN
De retour à Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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