Le Togo a fait un grand bond en avant au classement sur l’indice de la performance logistique, publié par la Banque Mondiale son rapport 2016, Progressant de 47 places, a appris l’Agence Savoir News de source officielle.
Selon le rapport, le Togo est passé de 139ème rang /160 au 92ème rang, juste derrière les grandes économies comme le Ghana (88ème) et Nigeria (90ème) et devant la côte d’ivoire (95ème), le Bénin (115ème) et le Sénégal (132ème).
Le document publié par la Banque mondiale se situe dans le cadre de l’analyse comparative des pays en matière de commerce et compétitivité. Il est également utilisé par la Fondation « Heritage Foundation » dans le cadre du rapport sur la Liberté économique.
Au niveau sous-régional, le Togo se classe en 2ème position dans la Zone Uémoa et 4ème de la Zone Cédéao.
Cette progression remarquable s’explique par les investissements lourds opérés ces deux dernières années par le pays dans le secteur portuaire, notamment avec la mise en place du Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE). Il vient en outre confirmer d’une part la vision du pays marquée par son ambition de devenir un hub logistique et d’autre part l’avantage comparatif qu’il offre désormais en la matière.
Selon Dr. Ayira Korem (économiste), ce bond réalisé par le Togo, s’explique par les investissements réalisés dans les infrastructures notamment dans les infrastructures portuaires.
« En matière d’enlèvement de marchandises, le Togo est très efficace. La création du Guichet unique a également facilité beaucoup de choses sur le plan commercial. Les investissements au niveau de l’aéroport ont également joué », a-t-il souligné.
Rappelons que l’indice de performance logistique (publié tous les deux ans), est un outil interactif d’analyse comparative, basé sur une enquête mondiale des opérateurs sur le terrain (transitaires et transporteurs express mondiaux), fournissant une rétroaction sur la logistique des pays dans lesquels ils opèrent et ceux avec lesquels ils font le commerce.
Il comprend six indicateurs principaux : les douanes (mesurées par l’efficacité des formalités douanières et de la gestion des frontières), les infrastructures (mesurées par la qualité des échanges et des infrastructures de transport), la facilité d’organiser des expéditions (mesurée par la facilité d’organiser des expéditions à des prix compétitifs), la qualité des services de logistique (mesurée par la compétence et la qualité de la logistique des services de camionnage, d’expédition et de courtage en douane), le suivi et traçabilité (mesuré par la capacité de suivre et de retracer les envois) et la rapidité (mesurée par la fréquence à laquelle les expéditions parviennent aux consignataires ou les délais attendus de livraison). FIN
Edem Etonam EKUE
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