Des militants et sympathisants du Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015, regroupement de quatre partis politiques de l’opposition) ont encore battu le pavé ce samedi dans les rues de Lomé, pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles et « l’organisation transparente, participative et consensuelle de la décentralisation », a constaté l’Agence Savoir News.
Les manifestants exigent également « la transparence dans les consultations électorales et dans la gestion de la chose publique, la libération de tous les détenus politiques », ainsi que la « levée de toutes les inculpations politiques ».
Partis de Bè-Gakpto, ils ont sillonné certaines artères de la capitale (Bd Félix Houphouët Boigny, Immeuble FIATA, Bd Circulaire) avant de chuter sur le terrain d’Akassimé pour un meeting. Comme à l’accoutumée, des responsables de regroupement ont tour à tour délivré leur message à la foule.
« La mobilisation doit continuer. Nous allons nous battre jusqu’à obtenir ces réformes », a déclaré à l’Agence Savoir News Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et chef de file de l’opposition.
« Nous voulons des réformes, des réformes qui vont nous conduire à l’alternance, afin que ce pays soit gouverné autrement », a renchéri Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson pour qui le pays « est mal gouverné ».
« Et aujourd’hui, nous avons passé un message très fort et le message est le suivant : il est temps de faire ces réformes, surtout que nous nous préparons à organiser des événements internationaux dans ce pays. Quand on veut accueillir un événement de cette importance, on commence par arranger chez soi. Nous voulons bien que le pays accueille des événements importants, mais nous n’accepterons pas qu’on laisse le Togo dans l’état où il est. Nous ne voulons pas qu’on laisse les populations où elles sont et que pendant ce temps, on veuille donner une bonne impression à l’extérieur », a-t-elle souligné.
Lomé abritera le 15 octobre prochain, le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. Plus de 4.500 personnes sont attendues à ce grand rendez-vous.
A en croire Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, CAP 2015 a déjà saisi les présidents ghanéen et ivoirien, afin qu’ils interviennent.
« Nous les avons saisis pour leur rappeler les engagements qu’ils ont solennellement pris lors de la présidentielle (en avril 2015) », a-t-elle ajouté. FIN
Junior AUREL
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