Les rideaux sont tombés ce samedi sur la première édition du « Festival culturel togolais », démarrée depuis le 31 mars dernier au Japon. Ce festival répond à l’une des missions assignées aux représentations diplomatiques du Togo à l’étranger, celle d’assurer le rayonnement du Togo dans les pays hôtes notamment à travers la valorisation de sa culture. C’est la première fois que l’Ambassade du Togo au Japon, organise un événement d’une telle ampleur intégrant plusieurs manifestations.
M. Steve Aklesso Bodjona, (Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Togo au Japon), interrogé depuis le Japon par la rédaction de l’Agence Savoir News, dresse le bilan de ce festival.
Savoir News : Les rideaux sont tombés ce samedi sur le « festival culturel togolais » au Japon. Quel bilan pouvez-vous dresser de cette première édition ?
Steve Aklesso Bodjona : Le bilan est assez satisfaisant. Le festival s’est déroulé dans 15 villes du Japon dont 14 ayant accueilli les concerts et 3(Tokyo, Nagasaki et Kobe), des ateliers. Dans chacune des 14 villes où se sont déroulé les concerts, un documentaire sur le tourisme togolais ainsi que le court métrage « les avalés du grand bleu » ont été projetés.
De toutes les villes visitées, Tokyo a concentré l’essentiel des activités. Outre le concert du 22 Avril ainsi que l’atelier qui s’y sont déroulé, une exposition artistique ainsi qu’une journée culinaire ont été organisées. Il y a également lieu de souligner le succès du concours de rédaction ouvert aux lycéens sous le thème « Togo, sourire de l’Afrique » et qui a vu le jeune Soshi remporter le 1er prix.
Au total, 7 artistes togolais ont séjourné au Japon durant le festival : les chanteurs (King Mensah, Amen Viana, Adjoa Sika), les musiciens (Jean Baptiste Gbadoe, Jean Alain Hohy et Rass Nomagnon) et l’artiste plasticienne Liebe adzodo.
L’occasion a également été saisie pour présenter quelques produits togolais au public. Nous pouvons citer, entre autre, les articles Nyah’s Touch, les produits BB de la Brasserie, Chocotogo, le thé de Kinkeliba, le café des grands plateaux ainsi que le café des moines de Zogbégan, divers objets d’arts…
Qu’est-ce qui a réellement motivé l’ambassade du Togo au Japon, à organiser ce Festival ?
La motivation ne s’écarte pas de notre mission, celle de vendre la destination Togo auprès de nos hôtes et d’introduire les talents dont regorge notre pays au Japon.
King Mensah a été la grande vedette de ce Festival. Comment le public japonais a-t-il perçu la musique togolaise en particulier et la culture togolaise en général ?
Les musiques de King Mensah sont appréciées depuis 2013, année au cours de laquelle nous l’avons invité pour la première fois. Cette année, il s’est agit de capitaliser sur son succès pour introduire d’autres talents. Les japonais ont ainsi découvert dans les différentes salles, Amen Viana et surtout Adjoa Sika qui a signé la sortie de son premier album il y a juste quelques mois.
Nous sommes heureux de souligner que les prestations de chacun des trois artistes ont été appréciées de même que les créations de l’artiste Liebe Adzodo qui inaugurait la première exposition d’un artiste plasticien togolais en terre nippone.
Avez-vous le sentiment que l’objectif fixé au départ, a été atteint ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?
Malgré quelques difficultés, nous notons avec satisfaction que l’objectif en lui-même est pleinement atteint, car l’impact sur le terrain est réel. Nous aurions souhaité faire plus, mais avons été contraints d’adapter l’événement à la dimension de nos moyens.
Un mot à l’endroit du peuple togolais ?
Ce sera un mot de remerciement à l’endroit de nos frères et sœurs qui par leurs prières et mots d’encouragement nous ont soutenus tout au long du festival.
Nous sommes tous des ambassadeurs de notre pays et quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, au pays comme à l’extérieur, nous devons constamment porter le Togo en notre cœur et nous battre pour que brille toujours les couleurs de notre drapeau. FIN
Propos recueillis par Junior AUREL
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