De longues files d’attente sont observées depuis lundi devant les stations-services à Lomé, l’essence frelatée étant devenue rare chez les vendeurs à la sauvette, a constaté l’Agence Savoir News.
Principale raison : le Bénin voisin, source d’approvisionnement de ces vendeurs illicites du carburant, est également frappé de plein fouet, le Nigeria ayant de sérieux problème.
La semaine dernière, les bidons de l’essence « kpayo » (« boudè » au Togo), étaient pratiquement vides dans les coins de rues de Cotonou et dans plusieurs villes du pays.
« Les béninois qui viennent nous vendre l’essence ne sont pas venus depuis la semaine dernière. Nous avons fini le peu de stock que nous avons », a confié à l’Agence Savoir News, un vendeur de « boudè » rencontré à Nukafu.
Chez des vendeurs qui ont encore quelques gouttes dans les bidons, le prix a flambé : 700 F, voire 900 F.CFA, alors que le litre de l’essence super est vendu à 496 F.CFA dans les stations-services et le mélange à deux-temps à 598 F.CFA, suite à la diminution opérée par le gouvernement le 23 mars dernier.
La plupart du temps, les stations-services sont débordées, en cas de pénurie sur le marché noir. Les approvisionnements faits, ne tiennent pas compte de cette situation, d’où les longues files d’attente dans les stations-services.
Il arrive des moments où certaines stations-services, terminent rapidement leurs stocks, en raison de la forte demande. FIN
Edem Etonam EKUE
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