Le rapport annuel/2015 d’Amnesty International, a été lancé au Togo ce mercredi depuis la ville de Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé) lors d’une cérémonie présidée par le préfet de Tone, Tchimbiandja Douti Yendoukoa, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Ce rapport qui couvre la période du 1er janvier au 31 décembre 2015, a été présenté par Aimé Adi, Directeur/ Amnesty-Togo et François Patuel, chercheur, basée au bureau régional Afrique de l’Ouest à Dakar d’Amnesty International.
Le document de 484 pages fait l’état de la situation des droits de l’homme à travers le monde tout en relevant les points positifs et les situations préoccupantes.
S’agissant du Togo, le directeur Amnesty Togo a signifié que les autorités togolaises ont posé des actes majeurs pour renforcer le cadre légal en matière de la protection des droits de l’homme.
Ses points positifs, a-t-il dit, sont entre autre, l’adoption le 2 novembre 2011par le parlement d’un nouveau code pénal qui criminalise la torture, la ratification du 2e protocole facultatif au pacte international sur les droits civils et politiques abolissant la peine de mort, et la ratification du traité sur le commerce des armes.
Par ailleurs, le rapport relève selon lui quelques cas de restriction de liberté en matière de réunion à Lomé et ailleurs et l’usage excessif de la force notamment lors des événements de Mango.
S’agissant de l’Afrique et du reste du monde, le rapport, selon François Patuel, montre que, partout, les droits de l’homme sont en danger du fait des groupes terroristes, et même des gouvernements qui sont censés les protéger. FIN
De Dapaong, Djibril KEROL