La ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme Mme Bernadette Légzim Balouki et ses collègues de la sécurité et de la protection civile Col Damehame Yark et de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie Me. Fiatuwo Kwadjo Sessenou ont tenu ce mardi à Lomé, une rencontre d’échanges avec les responsables d’institutions hôtelières, a constaté une journaliste de Savoir News.
Les échanges ont porté sur les mesures et textes régissant le système hôtelier au Togo et les dispositions à mettre en place pour sécuriser aussi bien les clients, le personnel que les populations dans le voisinage des hôtels et restaurants.
« Cette rencontre est une rencontre d’échanges avec les responsables des hôtels et restaurants pour les informer que jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de menace sur le Togo mais qu’ils se doivent de prendre des dispositions élémentaires pour assurer la sécurité dans leurs hôtels », a indiqué le ministre de la sécurité.
« Il y a des dispositions et des textes qui régissent le fonctionnement des hôtels et restaurants au Togo, mais depuis un certain temps nous avons constaté que bon nombre d’hôtels ne respectent plus ces textes. Cette rencontre est donc un appel à l’ordre avant l’application des sanctions prévues par la loi », a précisé pour sa part Mme Légzim Balouki.
Les ministres exigent donc des hôtels d’avoir des cahiers de police pour enregistrer leurs clients ainsi que des vidéos surveillance ou tous autres matériels pouvant faciliter la surveillance dans les lieux publics des hôtels (hall, couloirs, …).
« Nous ne pouvons pas mettre des policiers devant tous les hôtels au Togo. C’est impossible. Il est important que les hôtels eux-mêmes puissent mettre en place des dispositifs de sécurité. Et la première des choses : c’est l’enregistrement de chaque client à son arrivée dans l’hôtel », a souligné le Col Yark.
Les trois ministres ont pour finir, insisté sur les numéros verts de sécurité disponibles à tout moment : 117 pour la police, 172 pour la gendarmerie et le 118 pour les sapeurs pompiers, car selon le ministre de la sécurité, « aujourd’hui la sécurité doit être l’affaire de tout le monde ». FIN
Chrystelle MENSAH
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