Le Comité de suivi des recommandations des Etats Généraux de la presse à l’heure du bilan

Le Comité de suivi des recommandations des Etats Généraux de la presse était face aux professionnels des médias ce mardi à Lomé pour faire le bilan du travail effectué dans le processus de la mise en œuvre desdites recommandations, a constaté l’Agence Savoir News.

La rencontre a été présidée par M. Djagou Balogou Donko (vice-président de la HAAC), président de ce comité de suivi.

Quatre points à retenir sur cette rencontre : la formation des professionnels des médias, le cadre légal et réglementaire, la convention collective, puis les nouveaux médias et la transition vers le numérique.

La rencontre a permis aux responsables du comité de suivi, d’évaluer l’ensemble des recommandations exécutées ou ayant connu un début d’exécution , de relever les manquements qui constituent un obstacle majeur à leur mise en œuvre et de faire des projections en vue de booster l’exécution des tâches en appelant à la mobilisation pour la mise en œuvre intégrale.

Un accent a également été mis sur les nouveaux médias et la transition vers le numérique, particulièrement la modernisation, les équipements de production et de diffusion par l’acquisition de matériels performants de la transition numérique.

Selon le président du Comité, au niveau de la convention collective, des efforts ont été menés en vue de la recomposition, de l’organisation et du fonctionnement de la commission, afin d’amener les acteurs à s’approprier le principe.

«Au niveau de la convention collective, un document a été réalisé et est actuellement en cours d’étude au niveau du ministère de la communication qui a associé les experts du ministère du travail, afin que le document ait une connotation scientifique. Nous avions également mis en exergue les efforts réalisés en ce qui concerne la transformation des médias publics en office», a souligné Djagou Balogou Donko.

« Le Togo est l’un des derniers pays à avoir mis en œuvre cette préoccupation, parce que nous estimons qu’aujourd’hui, les médias publics ont des défis à relever, non seulement en matière de professionnalisation des journalistes, mais aussi en terme de gouvernance », a-t-il indiqué.

Selon lui, la presse en ligne fait un travail très sensible au niveau de la communication : « j’avoue qu’aujourd’hui avant la télévision et la radio, la plupart des citoyens modernes consultent d’abord l’internet. Nous devons voir les contours de tous les médias en ligne, afin de les insérer dans les arsenaux juridiques ».

Hector NAMMANGUE

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